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Congo : Mettre sur pied une politique sociale juste et solidaire


  22 Juin      39        Politique (25356),

 

Brazzaville, 22 Juin (ACI) – Le gouvernement congolais mettra prochainement en place une politique sociale juste et solidaire, en vue d’éradiquer au plus vite les maux qui minent l’épanouissement des citoyens, selon le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso.

Intervenant le 21juin dernier à Brazzaville, devant l’Assemblée nationale, lors de la présentation du Programme d’action du gouvernement, il a  dit que s’agissant de la politique sociale, l’accent sera mis sur les droits à la retraite, le statut des travailleurs, la moralisation de l’administration publique, la santé et la restauration des quartiers précaires.

«Accéder à la retraite aujourd’hui devient source d’inquiétudes et de tracasseries à cause des interférences des bras cassés dans le parcours, et au final c’est la population qui paie les pots cassés», a dénoncé M. Makosso, qui a promis  que le gouvernement  mettra tout en œuvre pour examiner avec rigueur la problématique de départ à la retraite et de l’automatisation des pensions.

Selon lui, les arriérés dus intégreront la dette sociale et seront globalement traités et progressivement apurés dans le cadre du programme que le gouvernement  envisage avec les partenaires. «Nous exhortons les créanciers privés des chefs de famille et de ménage, les propriétaires des logements loués ainsi que les établissements bancaires, à faire preuve de compréhension et de patience, afin de parvenir à des arrangements avec leurs débiteurs et leurs locataires à la retraite», a-t-il dit.

«La politique sociale, c’est aussi le statut des travailleurs. Le gouvernement, pendant ce quinquennat, prévoit l’adoption d’un nouveau statut général de la Fonction publique et la réforme du Code du travail, dans l’esprit de les adapter aux exigences et aux enjeux du moment», a-t-il fait savoir.

Le gouvernement procédera notamment à des réformes administratives en réintroduisant la notion de respect de la hiérarchie, en simplifiant les procédures administratives, en systématisant le contrôle et la sanction, allant jusqu’aux procédures judiciaires et en rapprochant l’administration de l’administré, de façon à combler rapidement le fossé entre l’Etat et les populations, a-t-il indiqué.

«En effet, restaurer l’Etat et moraliser l’administration publique seront une des priorités de mon gouvernement. Tout sera mis en œuvre pour que l’Etat soit véritablement fort. L’autorité de l’Etat ne se négociera pas. La loi et l’autorité seront, plus que dans le passé, mises en avant en toute circonstance. Il s’agit pour nous de retrouver cette administration dont nous fûmes si fiers et qui nous a servi d’ascenseur social», a promis M. Makosso.

S’agissant du climat social qui prévaut depuis un moment, le gouvernement est sensible aux questions touchant aux conditions de travail et aux difficultés que rencontrent les personnels de santé, a-t-il reconnu.

Par ailleurs, il s’est dit convaincu que le dialogue est la voie la plus appropriée pour prévenir les conflits sociaux et, le cas échéant, pour les régler. «Certes, la grève est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Cependant, le gouvernement réprouve les grèves qui ne respectent pas l’obligation d’assurer la continuité du service public, surtout dans les domaines de la santé, mettant ainsi en danger la vie de nos compatriotes», a-t-il rappelé.

A ce sujet, il a réitéré l’engagement de l’Exécutif à privilégier le dialogue social. Ainsi, il a promis que celui-ci doit être immédiatement engagé dans les administrations où il n’a pas encore démarré. «L’exercice du droit de grève n’est pas tolérable lorsqu’il porte atteinte au droit à la santé, au droit à la vie et au droit à l’éducation des citoyens. Sur ce chantier, un projet de loi va être soumis au parlement, règlementant l’exercice du droit de grève dans les secteurs de la santé et de l’éducation», a fait savoir M. Makosso.

A cet effet, a-t-il poursuivi, le ministre d’Etat, de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale sera au centre dudit dialogue, afin qu’une trêve sociale soit négociée dans les meilleurs délais entre les partenaires sociaux et le gouvernement.

A propos des conditions de vie des Congolais, il a dit que l’assainissement, la modernisation des lieux d’existence des populations et la restauration des quartiers précaires seront au cœur de l’action gouvernementale durant ce quinquennat.

«Qu’elles soient dans les zones urbaines ou rurales, nos populations ont droit à de bonnes conditions de vie», a-t-il déclaré, promettant de s’employer à améliorer l’habitat rural et à faire achever les travaux des logements construits dans les localités comme Diosso, dans le Kouilou, et partout ailleurs dans le pays.

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