Brazzaville, 07 décembre (ACI) – Le groupe Bestway Finance Ltd va bientôt commencer les travaux de construction des infrastructures ferroviaires et portuaires, devant permettre l’exploitation des gisements de minerai de fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba, dans le département de la Sangha au Congo et de Mbalam au Cameroun.
Le contrat de partenariat en mode (Bot) pour le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la ligne de chemin de fer Avima-Badondo-Nabeba-Mbalam, a été signé, le 5 décembre à Brazzaville, par le Congo, le Cameroun et Bestway Finance Ltd.
Cet accord a été signé du côté congolais par le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la géologie, M. Pierre Oba et le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, M. Honoré Sayi et du côté camerounais par les ministres des Transports, ainsi que des Mines, de l’industrie et du développement technologique, respectivement MM. Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe et Pr. Fuh Calistus Gentry, et le directeur général de Bestway Finance Ltd, M. Alexandre Mbiam.
Faisant la présentation de ce projet minier intégrateur, M. Mbiam a souligné que la première phase est consacrée au développement d’un chemin de fer de plus de 650 km, soit 149 km au Congo et 510 km au Cameroun. S’agissant de la deuxième phase, il est prévu une dorsale ferroviaire reliant les départements de la Sangha et du Kouilou pour une évacuation par le port autonome de Pointe-Noire sera bâti, avec un chemin de fer de plus de 130 km.
Le but du projet est d’offrir en République du Congo plus de 20 mille emplois directs et indirects, et 23 milliards de dollars de revenus fiscaux directs. Aussi, les trois gisements du Congo vont produire 125 millions de tonnes par an de fer enrichi.
«Avec cet exemple de coopération sud-sud, le Congo et le Cameroun vont devenir la 5e puissance de la planète», a-t-il dit, précisant que ce fer ne sera pas intégralement exporté, mais sera transformé en parti pour permettre l’abaissement du coût du fer à béton, et faciliter le développement de l’industrialisation de la zone Cémac.
Au cours de la cérémonie, les autorités congolaises et camerounaises ont exprimé leur satisfaction du fait que les deux pays ont décidé d’unir leurs destins communs dans la réalisation du plus grand projet minier transfrontalier d’Afrique centrale, porteur de nombreux espoirs et de retombées économiques, financières et techniques.