Brazzaville, 8 janvier (ACI)-Le Congo et la Chine ont réaffirmé, lors d’une rencontre, le 7 janvier à Brazzaville, leur engagement à construire une communauté d’avenir partagé de haut niveau, visant à faire de leur partenariat un modèle pour la coopération entre la Chine et l’Afrique dans un contexte en évolution.
Cette volonté a été manifestée à l’occasion d’échanges entre le Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso et le ministre chinois des Affaires étrangères, M. Wangt Yi. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale, les résultats du Sommet de Beijing 2024, ainsi que sur les plans pour les trois prochaines années, incluant des efforts conjoints pour lutter contre le changement climatique.
« Nous avons convenu de nous positionner à l’avant-garde de l’amitié sino-africaine, en ligne avec le établi entre le Président Chinois, M. Xi Ji Ping et M. Sassou-N’Guesso. Nous avons décidé de bâtir une communauté d’avenir partagée Chine-Congo de haut niveau, qui servira de référence pour l’établissement d’une telle communauté entre la Chine et l’Afrique », a déclaré M. Wangt Yi.
Les deux parties se sont engagées à renforcer leur amitié, en intensifiant leur coopération sur des questions essentielles telles que la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement.
« Nous travaillerons également à approfondir l’échange d’expériences en matière de gouvernance afin de réussir dans nos propres voies de développement et d’avancer ensemble vers la modernisation », a ajouté M. Wang Yi.
Au cours de ces échanges, le ministre chinois a souligné l’importance du partenariat sino-congolais dans le cadre des « dix actions de partenariat » que le Président chinois a annoncé lors du Sommet de Beijing.
« L’une de ces actions concerne le développement vert. Nous nous engageons à soutenir les efforts du Congo pour préserver ses ressources forestières et en eau, tout en collaborant avec d’autres pays africains pour réaliser les projets d’énergie propre lancés à Beijing, afin de construire une ceinture lumineuse pour permettre à l’Afrique de s’engager sur la voie d’un développement à faible émission de carbone », a-t- il fait savoir.