Brazzaville, 20 Septembre (ACI) – La tenue de la 26e session du conseil national de l’éducation de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, répond à l’impératif d’améliorer l’efficacité interne et externe du système éducatif congolais au moyen de sa redynamisation, à travers l’éducation non formelle.
Placée sous le thème « Enjeux et défis de l’éducation non formelle dans le système éducatif congolais », cette session constitue, également, une opportunité pour faire le point sur les réalisations accomplies au cours de la session précédente, a indiqué, le 18 septembre à Brazzaville, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou.
Grâce à la persévérance, à la conjonction des efforts et à la convergence des réflexions au cours de ce conseil, le ministre s’est dit convaincu pour une avancée vers l’élaboration d’une vision claire et une feuille de route devant dresser la liste des actions à mener, conformément aux priorités à choisir pendant cette grande réunion.
Intervenant à cette cérémonie d’ouverture, l’inspecteur général de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. David Boké, a expliqué que ces assises ont la responsabilité de mener une réflexion sérieuse sur les enjeux et les défis de l’éducation non formelle en République du Congo et par conséquent, d’envisager de nouvelles perspectives.
Au cours de cette session, les participants vont porter leur réflexion sur plusieurs sous-thèmes, parmi lesquels, la problématique de la formation des enfants en dehors de l’école, un défi pour un accès équitable à l’éducation, le repositionnement de l’alphabétisation fonctionnelle dans la formation de la jeunesse, la contribution de l’éducation non formelle dans l’amélioration de la qualité de l’éducation en République du Congo.
Il s’agira aussi de réfléchir sur la problématique de la production des manuels liés à l’éducation non formelle, l’éducation non formelle, un défi majeur dans la réinsertion socioéconomique des jeunes, la valorisation de l’éducation non formelle comme enjeu d’une jeunesse épanouie, inclusion scolaire des apprenants vivant avec handicap.
Pour M. Boké, l’éducation informelle correspond au processus d’apprentissage tout au long de la vie d’une personne, par lequel elle adopte des comportements, des valeurs et acquiert des capacités et des connaissances en se basant sur les influences et ressources éducatives de son propre environnement et de la vie quotidienne liés au travail, à la famille et aux loisirs.
Commencés le 18 septembre dernier, les travaux de cette 26e session prendront fin le 21 septembre prochains, rappelle-t-on