Brazzaville, 20 Oct (ACI) – Le directeur des technologies de la santé, le Dr Jean Akiana a appelé, le 20 octobre à Brazzaville, les participants à l’atelier multisectoriel et de validation du Guide de bonne exécution des analyses (Gbea) de laboratoire en République du Congo, à travailler de façon libre afin de doter le pays d’un outil d’harmonisation des pratiques dans les laboratoires.
« Je vous engage à travailler pour que désormais le Congo, à côté de nombreux documents que nous avons adopté à savoir, la politique nationale des laboratoires, le plan stratégique de développement du secteur des laboratoires, le plan de la qualité, le manuel de la qualité, le plan de transport des échantillons, ait un arsenal technique pour conduire à amener nos laboratoires à l’amélioration de la qualité de façon progressive pour aller vers les accréditations, a-t-il instruit.
Selon lui, les pratiques dans l’exécution des analyses de biologie médicale en République du Congo, sont encore disparates. L’absence d’un cadre légal ne garantit pas la reproductibilité des méthodes et techniques d’analyses de laboratoire ainsi que celle des résultats qui en résultent.
Pour entreprendre une démarche d’analyse de biologie médicale, a-t-il poursuivi, il faut consulter le Gbea. Les acteurs des systèmes des laboratoires doivent parler le même langage et faire les mêmes choses. La meilleure façon pour y arriver c’est d’avoir un document qui indique ce qu’on doit faire et ce qu’on ne doit pas faire.
C’est à ce titre que le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, quatrième phase (RedisseIV) a financé la réalisation du premier Gbea, a-t-on noté, précisant qu’il s’agit d’un instrument pour protéger la santé des populations.
Le Gbea, selon l’approche « une seule santé », est un document normatif fixant les objectifs à atteindre sans définir la démarche qui dépend de chaque laboratoire et de son organisation. Il permet la rationalisation et la standardisation du fonctionnement des laboratoires afin de satisfaire aux exigences de la qualité. Ce guide qui s’applique à tous les laboratoires, prend en compte le traitement des questions de santé à l’exception des interactions entre les secteurs de santé animale, environnemental et humain.
Le RedisseIV est financé par la Banque mondiale pour un montant de 15 millions de dollars. Il a, entre autres, objectifs de renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales en matière de surveillance collaborative des maladies et de préparation aux épidémies dans la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et d’apporter une réponse immédiate et efficace aux crises ou situations d’urgence éligibles. (ACI/Simone Mouaya)