Brazzaville, 11 mars (ACI) – L’Union européenne (Ue) et l’ambassade de France au Congo avec l’appui de l’Agence française de développement (Afd), ont organisé, récemment à Brazzaville, une table ronde des jeunes femmes, articulée sur le partage d’expériences sur l’épanouissement de la femme.
Cette table ronde s’est déroulée autour du thème, « Investir dans les talents, accélérer le rythme et réinventer le monde ».
Au cours de cet échange qui s’est tenu en présence de l’ambassadeur de l’Ue au Congo, M. Giacomo Durazzo, et de l’’ambassadrice de France au Congo, Mme Claire Bodonyi, le Pr Francine Ntoumi, les participantes ont mis en évidence leur parcours selon le domaine dans lequel elles évoluent, entre autres, la menuiserie, la recherche scientifique, l’environnement, la musique et le sport.
À travers des messages tels que « La femme au cœur de la valorisation du gaz pour la diversification de l’économie de notre pays » et « Accélérons le rythme pour atteindre les Objectifs de développement durable(Odd) d’ici 2030 », les femmes congolaises ont démontré leur implication dans la société comme leurs précurseurs ayant défilé en 1908 dans la ville de New York pour réclamer une réduction du temps de travail, une meilleure rémunération et le droit de vote.
A cette occasion, elles ont partagé leurs expériences et les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans l’exercice de leur métier et dans la vie quotidienne en tant que femme. A cet effet, l’ambassadeur de l’Ue a dit que les obstacles restent malheureusement un frein à l’avancée des droits des femmes malgré des progrès importants.
« Nous devons à ce titre intensifier nos efforts à tous les niveaux, mettre davantage des financements sur la table, améliorer l’accès à l’éducation, soutenir les organisations des femmes qui sont en première ligne de ce combat, favoriser l’inclusion et le rôle de premier plans des femmes dans l’économie, les technologies numériques, la consolidation de la paix et l’action climatique », a-t- il proposé.
Poursuivant son propos, il a ajouté qu’il faut aussi contribuer à stimuler les investissements dans les politiques et les programmes qui répondent aux besoins des femmes et des filles car, cela intègre la thématique retenue cette année par les nations unies pour marquer la célébration de la journée internationale des droits de la femme.
« Cette approche rejoint, également, les principaux axes du plan d’action genre de l’UE pour la période 2021-2027. A travers ce plan, l’UE et ses États membres sont engagés à accélérer les progrès en matière d’autonomisation des femmes et des filles et à préserver les progrès réalisés au cours des 25 dernières années », a indiqué M. Durazzo.
Prenant la parole à son tour, l’ambassadrice de France au Congo a mis l’accent sur les incroyables diversités des talents féminins qui existent au Congo. Pour elle, ces talents devraient être soutenus tant au niveau des familles de ces femmes qu’au niveau national.
La journée internationale des droits de la femme a été officialisée en 1977 par les nations unies et dans la foulée de l’année internationale de la femme de 1975 proclamée par l’Assemblée générale de l’Onu. Elle est célébrée tous les ans à la date du 8 Mars, elle est une occasion de renforcer l’autonomisation des femmes, rappelle-t-on.