Libreville, 10 juil 2018 – (AGP)- L’Agence gabonaise de Presse a tenu, ce mardi à Libreville, son premier Conseil d’administration, depuis la relance de ce média public il y a quelques mois. Au cours de ce conseil, aux allures de bilan pour l’administrateur provisoire, Fidèle Bitéghé Minko, les administrateurs en tête desquels le président (PCA), Roger Mebang Me Nzé, ont dit être rassurés de la restructuration entamée depuis plus d’un an.
L’Agence gabonaise de presse, média national créé au lendemain des indépendances, soit en 1960, est dans une phase de restructuration depuis un peu plus d’un an, avec à sa tête un administrateur provisoire. Ce dernier avait pour mandat, de redorer le blason de cette entreprise de presse au travers notamment de la relance des activités et d’un dégraissage des effectifs, considérés comme pléthoriques.
Censé être le fournisseur principal en informations nationales aux partenaires et autres administrations à l’échelle nationale, voire internationale, avec l’appui singulier de l’Etat Gabonais. Le média, faute de vision et souffrant d’une gestion opaque, entre autres, a fini par sombrer avant d’être relevé progressivement, avec peine et difficultés, grâce aux quelques agents soucieux de leur outil de travail et une administration provisoire rompue à la tâche.
Et c’est toute la symbolique du satisfécit des administrateurs, réunis en Conseil d’Administration, ce mardi 10 juillet, en vue d’évaluer le bilan de Fidèle Bitéghé Minko. Une évaluation qui reste, somme toute, satisfaisante et rassurante. D’où l’avis donné, au nom de la tutelle au sortir des travaux, par le Président du Conseil d’administration.
«Au regard du rapport qui a été fourni, et au regard de ce que nous avons pu observer sur le terrain, il y a de l’espoir. Il y a un travail qui a été fait. Ce travail mérite d’être débattu et enrichi, point par point, pour que l’AGP se relève et soit sur un nouveau sentier. Voilà pourquoi nous pensons que c’est un travail qu’il faut améliorer. C’est un travail qu’il faut absolument regarder de près. Et ça mérite que l’on prenne des décisions courageuses, qui vont amener l’AGP à se positionner au même niveau que ses homologues de l’étranger ».
Pour le directeur général adjoint 1 de la Communication, Prosper Tonda Mabenda, représentant la tutelle, « ce Conseil d’administration a permis d’avoir, au niveau des administrateurs, une vue sur ce qui s’est fait (le travail de l’équipe dirigeante, la mobilisation des ressources humaines, la recherche des solutions pour sortir l’AGP de la situation difficile dans laquelle elle se trouvait). Il y a un travail de fond qui a été effectué. Surtout au niveau de la réflexion. Même s’il y a encore des goulots d’étranglement. Toutes les problématiques ont fait l’objet d’échanges, de débats constructifs, sur la base desquels des résolutions ont été prises. Des résolutions adressées à qui de droit, et c’est à ce niveau-là que l’on prendra les grandes décisions qui vont désormais engager l’AGP ».
En présence des représentants d’administrations publiques, Sylvain Abesselo, le Conseiller à la Primature, Melchy Obiang, conseiller au ministère de la Culture, les administrateurs ont pris des résolutions et propositions allant dans le sens de la réorganisation structurelle de l’AGP (nouvelle nomenclature avec la fin notamment de l’administration provisoire), le paiement des indemnités de licenciement et droits légaux des quelques 49 agents contractuels, etc.
FE/SM/FSS