Kinshasa, 26 novembre 2024 (ACP)- Un accord d’au moins 300 milliards de dollars américains par an de prêt et dons pour des enjeux climatique » inondations, canicules, sécheresse… » que subissent des « pays en voie de développement » d’ici 2035, a été trouvé dans la douleur, a appris l’ACP lundi lors d’un entretien avec un environnementaliste.
« Un accord trouvé dans la douleur et un résultat pas à la hauteur des enjeux climatiques, au moins 300 milliards de dollars annuels d’ici 2035 pour les prêts et dons aux pays en développement décroché après des nuits blanches et des longues négociations », a déclaré Enock Lubono, un environnementaliste.
Pour l’environnementaliste Enock Lubono, cette enveloppe qui comprend aussi des dons, a été trouvée malgré les différentes prises de position. Toutefois les pays développés se sont enfin engagés dimanche à Bakou à financer d’avantage les pays pauvres menacés par le changement climatique, au terme d’une conférence ‘’chaotique’’ de l’ONU à Azerbaïdjan dont de nombreux acteurs repartent déçus, a indiqué la même source.
Cependant cet engagement financier des pays européens, des États – Unis, du Canada, de l’Australie, du Japon et de la nouvelle Zélande sous l’égide de l’ONU, s’avère d’augmenter 100 milliards de dollars aujourd’hui à au moins 300 milliards de dollars annuels d’ici 2035 de leurs prêts et dons aux pays en développement.
Ce financement permettra aux bénéficiaires à s’adapter aux inondations, aux canicules et aux sécheresses d’investir, en outre, dans les énergies bas carbone au lieu de développer leurs propres économies.