Bakou, 15/11/2024 -(MAP)- Le Maroc est le seul corridor énergétique et commercial reliant l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique, a affirmé, vendredi à Bakou, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
« Le Royaume du Maroc joue un rôle fondamental dans la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales, car il représente le seul corridor énergétique et commercial reliant l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique », a souligné Mme Benali, lors d’un panel sur les « zones et corridors d’énergie verte », dans le cadre d’une réunion ministérielle sur les initiatives de la COP29 en matière d’énergie.
Le Maroc est le seul pays africain interconnecté avec l’Europe, tant en matière d’électricité que de gaz, ainsi qu’au niveau logistique, a-t-elle précisé, mettant en avant le partenariat avancé liant le Royaume et l’Union européenne, dans le cadre du « Green Deal ».
« Selon Bloomberg, le Royaume du Maroc fait partie des cinq connecteurs mondiaux clés », a fait observer la ministre, ajoutant que »le monde a besoin que l’un de ces acteurs devienne un corridor durable ».
La responsable gouvernementale a, dans ce sens, expliqué que la vision du Maroc, en tant que corridor, s’articule autour du transit et de la certification des molécules et électrons verts, dans le respect des critères de réduction de l’empreinte carbone, des normes sociales, de la gouvernance et des droits de l’Homme.
»Le Royaume jouit du respect et de la confiance de ses partenaires internationaux et honore ses engagements en matière de durabilité », a assuré la ministre, relevant que le Maroc ambitionne de tripler sa capacité en énergies renouvelables et d’augmenter l’investissement cinq fois plus dans les réseaux électriques d’ici 2030.
Cette réunion ministérielle, à laquelle ont pris part plusieurs responsables gouvernementaux, a notamment pour objectif de lancer les initiatives de la COP29 dans le domaine de l’énergie, explorer les stratégies pour une mise en œuvre réussie des différentes initiatives, y compris la collaboration entre les parties prenantes et l’implication du secteur privé, et assurer le soutien des parties à ces initiatives en tant que résultats énergétiques de la COP29.
La 29è session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (11-22 novembre) met essentiellement l’accent sur le financement climatique, eu égard au besoin de permettre à l’ensemble des pays de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les vies et les moyens de subsistance contre l’aggravation des effets du changement climatique, notamment pour les communautés vulnérables.
Mohamed Achraf LAARAJ