Abidjan, 21 avr 2021 (AIP)- La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, s’est entretenue mardi 20 avril 2021 avec une délégation de la Banque Mondiale conduite par sa directrice des opérations Afrique, Coralie Gever, en vue de passer en revue les programmes de financement soutenu par cette institution dans le pays, notamment les filets sociaux.
«Nous avons déjà un programme de financement en cours sur les filets sociaux productifs, nous avons discuté à savoir comment le mettre à échelle pour servir plus de ménages défavorisés, particulièrement ceux des femmes. Nous savons que la Côte d’Ivoire plus solidaire est l’un des objectifs du gouvernement, je pense que ce ministère va être au cœur de cette mission et nous serons très heureux en tant que Banque Mondiale de l’accompagner dans cette mission», a indiqué la patronne de la Banque Mondiale pour l’Afrique.
Selon Mme Gever, en plus du programme des filets sociaux productifs, la banque mondiale tient à renforcer son action concernant le programme régional Swedd qui vise à aider les jeunes filles en leur offrant un accès à la planification et une meilleure éducation et des opportunités pour réduire la pauvreté dans le pays.
Tout en se réjouissant de la confiance renouvelée entre l’Etat ivoirien et la Banque mondiale, la Ministre Myss Belmonde Dogo s’est dit satisfaite des échanges avec la délégation.
«Nous avons les mêmes visions que la directrice de la Banque Mondiale, nous nous réjouissons de savoir que la Banque Mondiale accompagne le ministère, comme elle l’a fait par le passé, sur des projets qui tiennent à cœur au président de la République à savoir les projets filets sociaux productifs, le Swedd et le registre social unique », a-t-elle fait savoir.
Le projet «filets sociaux productifs» est une sorte de « bourse familiale » octroyant une allocation trimestrielle de 36 000 Fcfa aux ménages les plus pauvres de Côte d’Ivoire. Depuis 2017, il est passé de 50 000 à 127 000 bénéficiaires pour un montant de 90 milliards Fcfa décaissés par la Banque mondiale et le gouvernement ivoirien.