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L’accès à l’emploi et aux services publics sont les clés pour réduire les inégalités et la pauvreté en Afrique (Rapport Banque mondiale)


  5 Décembre      7        Société (47766),

 

Abidjan, 05 déc 2024 (AIP) – L’accès  à l’emploi, au financement et aux services publics tels que l’éducation et les soins de santé, sont les clés pour réduire  les inégalités et la pauvreté en Afrique subsaharienne, relève un rapport de la Banque mondiale publié mercredi 4 décembre 2024.

Le rapport, intitulé « Partir sur un pied d’égalité : éliminer les inégalités structurelles pour accélérer la réduction de la pauvreté en Afrique », explique que les inégalités structurelles, fondées sur des facteurs tels que le lieu de naissance, l’origine ethnique, le sexe et l’origine parentale, ainsi qu’aux distorsions du marché et des institutions  favorisent une minorité au détriment de la majorité.

En conséquence, l’Afrique est aujourd’hui la deuxième région la plus inégalitaire du monde après l’Amérique latine, et la seule où la réduction de l’extrême pauvreté a stagné ces dernières années.

Alors que l’extrême pauvreté, définie comme le fait de survivre avec moins de 2,15 dollars par personne et par jour, a diminué rapidement à l’échelle mondiale, tombant en-dessous des 10 %.

Le taux d’extrême pauvreté en Afrique reste le plus élevé de toutes les régions, s’élevant à 38 % en 2022. Actuellement, 60 % de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté se trouve en Afrique subsaharienne, une proportion qui pourrait atteindre 87 % d’ici 2030, en l’absence de réformes significatives.

Le rapport préconise des stratégies de réduction de la pauvreté axées sur le développement d’opportunités équitables. Depuis le début des années 2000, par exemple, l’Éthiopie a élargi les droits d’utilisation des terres, contribuant ainsi à promouvoir l’investissement dans l’agriculture.

Au Kenya, les produits financiers favorables au marché, tels que l’argent mobile ont permis de renforcer l’inclusion financière et la résilience des ménages à faire face aux chocs.

Au Ghana, les investissements dans l’éducation primaire ont permis d’augmenter les taux d’achèvement scolaire, tandis que la libéralisation partielle du marché du cacao combinée à des investissements dans la recherche, la lutte contre les maladies et les programmes de crédit, ont entraîné une hausse des revenus agricoles.

« Les inégalités structurelles n’ont rien d’inéluctable. Comme le montrent les réussites de certains pays, il est possible de lever les obstacles aux opportunités grâce à des politiques bien conçues qui permettent à chacun de renforcer ses capacités productives et d’accéder aux emplois et aux marchés », souligne  la co-autrice du rapport, Nistha Sinha.

Dans l’ensemble, la région peine à transformer la croissance économique en réduction de la pauvreté, en raison des fortes inégalités. Le rapport souligne que de nombreuses personnes naissent dans des circonstances qui limitent considérablement leurs perspectives.

Ainsi, les enfants nés parmi les 20 % les plus pauvres de la population sont les moins susceptibles de terminer l’école à temps. En moyenne, seuls 32 % des ménages pauvres ont accès à l’électricité, contre près de 70 % pour les ménages non pauvres.

Ces différences sont aggravées par des distorsions du marché et des institutions qui freinent le potentiel productif des individus, perpétuant ainsi les cycles de pauvreté, et contraignant les jeunes défavorisés à accepter des emplois précaires et mal rémunérés dans le secteur informel.

Le rapport identifie quatre domaines prioritaires pour lutter contre les inégalités structurelles. Il s’agit de renforcer les fondations économiques et institutionnelles, d’investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures pour renforcer les capacités productives, de faciliter la création d’emplois par les marchés, d’ assurer une utilisation équitable des ressources publiques grâce à une fiscalité progressive et à des dépenses publiques efficaces.

Selon la ministre  ivoirienne e la Solidarité, de la Cohésion nationale et de la Lutte contre la Pauvreté, Belmonde Dogo,  qui participait au lancement  de ce rapport,  “la Côte d’Ivoire s’appuiera sur ses conclusions pour élaborer son nouveau plan de développement 2025-2030“.

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