Abidjan, 17 fev 2021 (AIP) – Le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) vient d’être désigné comme entité nationale accréditée au Fonds pour l’adaptation aux changements climatiques, rapporte d’information transmise par cette agence à l’AIP.
Le Fonds pour l’adaptation aux changements climatiques a été spécialement créé en vertu du Protocole de Kyoto pour aider les pays en développement (PED), parties, particulièrement exposés aux effets néfastes du Changement Climatique (CC), à supporter les coûts de l’adaptation, et à financer des projets et programmes concrets d’adaptation impulsés par les pays.
Le Fonds pour l’adaptation est le premier mécanisme financier à être financé par une source de revenus internationale dont l’existence résulte d’un cadre d’intervention internationalement convenu sur le climat. Les projets d’atténuation du changement climatique relevant du Mécanisme de
développement propre (MDP) reversent 2 % des « unités de réduction certifiée des émissions » (URCE) au compte du Fonds pour l’adaptation
Au niveau institutionnel, l’accréditation permet de crédibiliser davantage l’institution; de marquer la confiance et une reconnaissance de la bonne gouvernance; d’accélérer le processus de son accréditation au Fonds Vert pour le Climat; de diversifier les sources de mobilisation et de financement; de renforcer et accélérer la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre des programmes et projets de résilience en Côte d’Ivoire.
Une cérémonie officielle de présentation du FIRCA comme entité nationale accréditée au Fonds pour l’adaptation aux changements climatiques est prévue jeudi 18 février 2021 au siège du Fonds, à Abidjan Cocody.
Créé le 28 octobre 2003, le FIRCA est l’institution nationale chargée de mobiliser des ressources auprès des filières agricoles, de l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires techniques et financiers (PTF), pour financer les programmes de développement des filières agricoles et les projets conventionnés.
Le financement concerne l’ensemble du secteur primaire (25 filières de productions végétales, forestières, animales et halieutiques) ainsi que les questions transversales (foncier rural, genre et environnement, etc.). Et les programmes de développement portent sur cinq domaines, à savoir la Recherche appliquée, à travers la génération de technologies; le Conseil-vulgarisation, par le transfert et la diffusion des technologies; la Professionnalisation des acteurs, via la formation aux métiers agricoles; le Renforcement des capacités des producteurs et des OPA; les Études d’accompagnement, pour la mise en œuvre des activités.
