Abidjan, 05 mars 2024 (AIP) – Le président du Comité de conformité Interne (CCI), de Coris Bank international, Dr Abdessattar Khouildi estime que la finance islamique est un levier important pour contribuer à l’inclusion financière des populations en intégrant les groupes socio-professionnels non pris en compte par la finance conventionnelle.
Dr . Abdessattar Khouildi a animé lundi 4 mars 2024 à Abidjan-Treichville, en présence d’autres responsables de la banque, une conférence de Presse sur « la Finance Islamique, les règles et principes de la Finance islamique et valeur ajoutée aux économies nationales ».
Pour lui, en prenant en compte des groupes sociaux-professionnels souvent en marge de la finance conventionnelle, notamment des acteurs du secteur informel, la finance islamique demeure un facteur de développement et d’inclusion financière.
De plus, à travers ces principes dont ces obligations de partage des biens et des profits dans l’activité (une juste répartition des bénéfices et des pertes) et l’obligation d’adossement à un actif tangible, ce type de finance entend contribuer « activement » au relèvement du taux de bancarisation et à l’accroissement de la rentabilité, a expliqué le président du CCI, insistant sur le fait que la finance islamique n’est pas religieuse donc pas seulement réservée aux musulmans.
La finance islamique est l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi islamique. Elle est régie par cinq principes fondamentaux dont trois interdictions et deux obligations.
Au nombre des interdictions, il y a celles de l’intérêt dans toute transaction, de financer certains domaines d’activités jugés illicites par la loi islamique (industrie porcine, l’alcool, les mœurs légères…) et l’interdiction de l’aléa majeur.
Le Groupe CORIS s’est lancé dans l’activité de la finance Islamique à travers la mise en place de Branches islamiques communément appelées « fenêtres islamiques ».