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Côte d’Ivoire-AIP/ Une plateforme multi- sectorielle mise en place à Soubré pour sensibiliser sur la santé sexuelle et reproductive


  17 Juin      70        Santé (15382),

 

Soubré, 17 juin 2021 (AIP)- Une plateforme multi- sectorielle a été mise en place pour la sensibilisation et le plaidoyer en faveur des droits à la santé sexuelle et reproductive et l’avortement sécurisé au terme d’un atelier de clarification des valeurs et transformation d’attitude relatives aux avortements non sécurisés (VCAT), tenu du 14 au 16 juin 2021, à Soubré à l’intention des leaders d’opinion et de la société civile.

L’atelier, dont l’objectif est de réduire le taux élevé d’avortements non sécurisés, s’est tenu en présence du secrétaire général de la préfecture de Soubré, Okou Paulin et du conseiller régional en plaidoyer et partenariat à IPAS Côte d’Ivoire, Aboudou Soro Nabiehoua.

Pour y parvenir, les participants, durant trois jours, ont eu droit à des modules par lesquels ils ont amélioré leur perception des droits en santé sexuelle et reproductive avec un focus sur les soins complets d’avortement, de même renforcé leurs connaissances sur les dispositions légales internes et les actions nécessaires pour faire progresser la domestication du protocole de Maputo, qui élargit les conditions d’accès aux services d’avortement en cas d’agression sexuelle, de viol, inceste et lorsque la grossesses met en danger la santé de la mère, a expliqué M. Soro Nabiehoua.

Ce protocole a été ratifié par le gouvernement ivoirien et publié au journal officiel en 2012. Toutefois, « le cadre réglementaire demeure insuffisamment renforcé conformément aux engagements pris le pays avec une absence de lois en matière de santé reproductive », a-t-il fait savoir.

La problématique de la mortalité maternelle demeure une préoccupations majeure en Côte d’Ivoire, où le taux de mortalité maternelle qui était de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012, selon l’enquête démographique et de la santé (EDS) est passé à 645 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2015. 18 % de la mortalité maternelle sont liés aux avortements et sont en forte corrélation avec les grossesses à risques, selon l’enquête PMA 2020.

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