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Côte d’Ivoire-AIP/Inter/ L’insécurité compromet les avancées en Afrique de l’Ouest et au Sahel (ONU)


  12 Janvier      50        Securité (2998),

 

Abidjan, 11 jan 2022 (AIP)- L’insécurité en Afrique de l’Ouest et le Sahel compromet les progrès observées ces derniers mois, a prévenu lundi 10 janvier 2022, le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh Annadif.

« Il est certain que l’Afrique de l’Ouest et le Sahel continuent de progresser dans de nombreux domaines. Cependant, la sous-région est aux prises avec l’insécurité, qui risque d’annuler des avancées durement acquises », a déclaré M. Annadif devant les membres du Conseil.

Il leur présentait par visioconférence, le dernier rapport du secrétaire général de l’UNOWAS pour la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

Sur le plan politique, M. Annadif a noté que la région a enregistré des avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie.

Le Représentant spécial a également salué les progrès accomplis par la Commission mixte Cameroun-Nigeria en charge de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le conflit frontalier entre les deux pays, depuis sa création en 2002.

Toutefois, il a relevé une situation sécuritaire complexe dans la région, qui sape les efforts nationaux, régionaux et internationaux. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

Au Nigeria, il a souligné un regain de criminalité et de conflits entre agriculteurs et éleveurs, qui a détourné l’attention de la violence extrémiste omniprésente dans le nord-est.

Il a également relevé « d’autres incidents, bien que de faible ampleur, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo ». Ces incidents, selon lui, « démontrent que la menace tant évoquée des actes de terrorisme se déplaçant du Sahel en direction des pays côtiers du Golfe de Guinée est une réalité ».

M. Annadif a, en outre, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région, « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse ».

Sur la question du changement climatique, l’envoyé de l’ONU a mentionné la nécessité d’une approche à long terme et a informé du soutien d’UNOWAS pour le développement de stratégies d’adaptation à la dégradation climatique dans la région Afrique de l’Ouest et Sahel.

Il a enfin, appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité. « Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser, » relève-t-il.

« Une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire », a-t-il conclu.

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