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Côte d’Ivoire : Au pouvoir, le RHDP en ordre de bataille pour une victoire haut la main à la Présidentielle de 2025


  20 Septembre      9        Politique (26536),

 

Abidjan, 20/09/2024 (MAP)- A treize mois de la Présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, alors que les partis de l’opposition tentent, chacun, de peaufiner sa stratégie pour accéder à la haute magistrature du pays, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) au pouvoir, s’est déjà mis en ordre de bataille pour une victoire haut la main lors de ce scrutin.

Le parti d’Alassane Ouattara, avec à son actif un bilan reluisant : La Côte d’Ivoire, pays réalisant l’un des taux les plus élevés de croissance, semble être dans une situation assez « confortable » pour regagner la confiance des électeurs et remporter le prochain scrutin.

Sous la gouvernance de M. Ouattara, la Côte d’Ivoire, de l’avis de plusieurs observateurs, est mise sur de bons rails en matière de modernité et de prospérité, d’autant plus que le pays est stable et sécurisé notamment, dans un contexte géopolitique sous-régional mouvementé.

Toutefois, si le RHDP demeure toujours « silencieux » au sujet de son prochain candidat à l’élection de 2025, les militants de cette formation politique ne cessent de voir en Alassane Ouattara le « candidat naturel » du RHDP, multipliant les appels pour qu’il concourt à un nouveau mandat présidentiel.

C’est dans ce sens, que le président du directoire du parti, Gilbert Koné Kafana ne cesse de de réitérer que tout l’enjeu, c’est la victoire éclatante du RHDP, « la victoire de notre champion, de notre mentor, de notre candidat naturel, Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2025 », insiste-t-il.

L’orientation actuelle du RHDP est de maintenir ses militants rassemblés et orientés vers un seul objectif : Remporter l’élection présidentielle au premier tour et avec un score large, afin d’annihiler toute contestation ou remise en cause de la transparence et de la crédibilité du processus électoral dans son ensemble.

Dans l’entourage de M. Ouattara, on estime qu’il est à ce jour le seul et l’unique à pouvoir mener le RHDP à la victoire et qu’il est le mieux placé pour continuer l’œuvre de modernisation et de développement de la Côte d’Ivoire notamment, face à une opposition en quête d’unification de ses rangs, et des candidats à l’heure actuelle, ne figurant pas sur la liste électorale car, passibles de sanctions pénales par la justice ivoirienne.

En outre, d’un point de vue légal, la Constitution ivoirienne autorise pleinement M. Ouattara à se porter candidat à la présidentielle de 2025.

Sur le terrain, le RHDP œuvre d’arrache-pied pour élargir ses bases et affiner sa stratégie, à travers l’installation de ses coordonnateurs dans les communes à l’échelle nationale, avec à la clé d’œuvrer pour un scrutin crédible et transparent et par là, de continuer à garantir la paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire.

Les visites de terrain et les inaugurations de projets sur l’ensemble du territoire ivoirien, et même dans certaines régions qui, à un passé non lointain, n’étaient pas entièrement pro-RHDP, se poursuivent par les cadres RHDP. L’objectif étant de renforcer davantage la cohésion sociale et de prôner la paix et la stabilité dans un pays longtemps épuisé par l’impact des crises politico- militaires (2002-2010) et par la crise post-électorale de 2010-2011.

D’ailleurs, le 16 juillet dernier à Abidjan, en animant une conférence de presse, le président ivoirien a rassuré que la Côte d’Ivoire ne connaitra pas le même sort de plusieurs pays de la sous-région et que les prochaines élections seront démocratiques. « Elles seront observées par qui voudra », avait-il dit.

Un autre événement majeur qui semble avoir joué à la faveur d’un renforcement de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, permettant de reléguer à la case des oubliettes, un certain « tribalisme » fortement présent dans les esprits des Ivoiriens, a été la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN de 2023.

Et les oeuvres du président Ouattara se sont multipliées à la faveur d’une union nationale solide, lorsqu’il avait accordé le 23 février 2024, sa grâce présidentielle à quelque 51 détenus proches de Guillaume Soro, ainsi que des partisans de Laurent Gbagbo, tous impliqués dans les multiples crises que le pays a traversé depuis la crise postélectorale de 2010 et 2011.

Pour nombre d’observateurs, les grandes réalisations sont là, et « M. Ouattara a démontré qu’il est un grand homme d’Etat, qui a l’art de gouverner ».

Par ailleurs, si certains détracteurs du RHDP critiquent l’action du gouvernement en place, en faisant référence aux opérations de déguerpissements menées récemment, dans plusieurs quartiers d’Abidjan, évoquant un « mécontentement » des populations et la résurgence de tensions politiques, M. Ouattara, dans le cadre de son engagement à lutter contre le désordre urbain et l’insalubrité, ne cesse de faire preuve de solidarité et d’humanisme.

D’ailleurs, le 13 mars 2024, lors d’un conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a été instruit par M. Ouattara à l’effet d’adopter une batterie de mesures visant à indemniser les populations ciblées (relogement, acquisitions de terrains…etc).

De même, certains observateurs estiment que le RHDP risquerait d’être affaibli à l’avenir, le cas échant, avec une probable transhumance de certains de ses cadres pour regagner les rangs du PDCI-RDA, comme ce fut le cas, tout récemment, avec le député RHDP de la circonscription électorale de Diégonéfla- Tonla, Zegoua Dominique Adia. Or, un tel départ a été minimisé par un cadre de la formation au pouvoir.

Sur un autre registre, si l’arrivée de Tidjane Thiam à la tête du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) pourrait servir de véritable « opportunité » pour l’opposition d’accéder au pouvoir, chez le RHDP, la conviction est inébranlable que seul M. Ouattara demeure capable de lui éviter toute défaite électorale.

Plusieurs responsables du RHDP « confiants », affirment que la candidature du Tidjane Thiame n’inquiète pas le RHDP, en arguant que ce dernier « ne maitrise pas la Côte d’Ivoire et ne connait pas l’appareil de son parti ».

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