Abidjan, 1er déc 2024 (AIP) – Trente-sept leaders issus des programmes nationaux de lutte contre le paludisme ont pris l’engagement de transformer les ressources humaines et les institutions sous leur responsabilité, afin d’améliorer la prise en charge sanitaire des populations.
Cet engagement marque l’aboutissement de quatre mois de formation intensive dans le cadre du Programme de leadership, de gestion et de gouvernance (LMG), organisé par la Strathmore Business School avec le soutien financier de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Lors de la cérémonie de remise des diplômes, le porte-parole des participants, Dje Koffi Hyacinthe, a exprimé sa gratitude pour avoir apprisque le leadership va de pair avec l’éthique, l’exemplarité et le travail en équipe. Nous sommes désormais mieux préparés pour lutter contre le paludisme et les maladies tropicales négligées.
Le directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Mea Antoine, a salué ces nouveaux leaders désormais prêts à relever les défis de leurs missions respectives, contribuant ainsi à un système de santé plus performant et résilient.
Dr Mea a également souligné l’importance de cette formation comme catalyseur de changement, espérant qu’elle facilite des progrès significatifs vers l’élimination des maladies évitables comme le paludisme.
Pr Samba Mamadou, directeur général de la santé, a félicité les récipiendaires, rappelant que ce programme s’inscrit dans une vision continentale visant l’élimination des maladies à transmission vectorielle . Il est une réponse concrète à la lutte contre le paludisme, un pas significatif vers des systèmes de santé performants et autonomes en Afrique.; a ajouté Pr Samba.
Il a encouragé les participants à traduire leurs nouvelles compétences en résultats tangibles pour la santé publique, notamment dans la lutte contre le paludisme, le VIH/SIDA, et pour la santé maternelle et infantile.
Cette formation a réuni des leaders venus de six pays africains : la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Mali et le Rwanda. Organisée autour de 12 modules en ligne et en présentiel, elle a permis de renforcer les compétences essentielles pour transformer les systèmes de santé à l’échelle régionale.
