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Côte d’Ivoire: La directrice de l’IMENA appelle à « dédramatiser » la médecine nucléaire en Côte d’Ivoire


  16 Octobre      10        Société (47022),

 

Abidjan, 16 octobre 2024 (AIP) – La directrice de l’Institut de médecine nucléaire d’Abidjan (IMENA), Annick Koutouan Kouamé a exhorté les populations à dédramatiser la médecine nucléaire en Côte d’Ivoire.

Elle s’est exprimé lors du rendez-vous gouvernemental hebdomadaire « Tout savoir sur », organisé mardi 15 octobre 2024 par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), à Abidjan-Plateau.

« Le nucléaire ne doit plus faire peur à la population, car il est au service de la santé pour le bien-être des populations. La médecine nucléaire, comme d’autres spécialités médicales, joue un rôle crucial », a affirmé Mme Koutouan, en précisant que le ministre de la Santé souhaite développer cette pratique dans d’autres centres de santé à travers le pays.

Elle a expliqué que la médecine nucléaire, à travers l’imagerie, permet de diagnostiquer, traiter et suivre de nombreuses maladies en utilisant des produits radioactifs. Sa particularité réside dans la capacité à visualiser le fonctionnement des organes.

Accessible à tous, cette spécialité ne peut être réalisée que sous prescription médicale, avec des tarifs variant entre 30 000 et 115 000 FCFA, selon le type d’examen.

La directrice de l’IMENA a également rassuré les populations que le gouvernement, sous la direction du ministre de la Santé, Pierre N’Gou Dimba, a mis en place un système de plafonnement des prix, qui tient compte des coûts des intrants utilisés dans d’autres pays pratiquant la médecine nucléaire.

« Les tarifs appliqués à l’IMENA sont bien en deçà de ceux pratiqués à l’étranger, offrant ainsi aux patients un accès plus abordable à ces soins, presque comme une subvention de l’État », a-t-elle ajouté.

Elle a également souligné l’importance de la médecine nucléaire dans le traitement du cancer, surtout en ce mois d’octobre dédié à la lutte contre cette maladie.

« La médecine nucléaire est un complément indispensable pour le diagnostic et le suivi de l’évolution des maladies cancéreuses. Nous travaillons en collaboration avec tous les acteurs concernés par le cancer », a-t-elle indiqué.

Mme Koutouan a profité de l’occasion pour remercier le ministre de la Santé et le gouvernement pour leur soutien constant, et a annoncé la future ouverture d’un centre de médecine nucléaire à Grand-Bassam.

Depuis octobre 2023, l’Institut de médecine nucléaire a réalisé 1 307 examens, permettant à plus d’une centaine de patients atteints de pathologies rénales d’éviter une chirurgie du rein.

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