Abidjan, 1er déc 2024 (AIP) – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO) a organisé, les 28 et 29 novembre 2024, à Grand-Bassam, une formation destinée à une vingtaine d’acteurs clés impliqués dans la planification et la budgétisation des projets à dimension climatique, avec une sensibilité particulière au genre.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme « SCALA », visant à intégrer les priorités relatives à l’utilisation des terres et à l’agriculture dans la planification, la budgétisation et le suivi.
Le coordonnateur du projet SCALA au sein de la FAO Côte d’Ivoire, Innocent Gniza, a précisé que l’objectif principal du programme était de renforcer les capacités des acteurs afin de leur permettre de s’approprier de manière pratique le guide dans le cadre de la planification et de la budgétisation des programmes et projets en lien avec le genre et les changements climatiques, notamment dans les filières anacarde et manioc.
M.Gniza a ajouté que ce projet a permis la rédaction d’un guide sensible au genre dans les filières cajou et manioc, traitant de l’intégration de l’ambition climatique dans la planification et la budgétisation. Ce guide a été validé par un collège d’experts dans les domaines du genre, des changements climatiques, de la planification, de la budgétisation, ainsi que dans les filières de l’anacarde et du manioc.
« Le guide a été adopté il y a deux semaines, et aujourd’hui, l’objectif est de former les parties prenantes afin qu’elles puissent l’utiliser lors des prochaines sessions de budgétisation et de planification au sein de leurs structures respectives », a souligné M. Gniza.
Le consultant de la FAO, Dr Valérie Kouassi, s’est réjouie de cet atelier qui a permis de former les acteurs intervenant sur les questions de changement climatique et de genre, notamment au niveau de la planification et de la budgétisation.
« Aujourd’hui, il est évident que la problématique du genre est non seulement transversale, mais qu’elle constitue un élément clé du développement, tant au niveau social, économique que politique », a souligné Dr Kouassi.
Selon elle, il est crucial que tous les acteurs impliqués dans la chaîne de la planification des projets soient formés non seulement aux enjeux du genre, mais aussi aux problématiques liées aux changements climatiques, afin d’intégrer cette dimension dans leurs projets et garantir leur durabilité.