San Pedro, 16 sept 2024 (AIP) – La gestion du parc national de Taï répond aux critères d’efficacité internationaux, selon les résultats d’une évaluation réalisée récemment à San Pedro par l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), les parties prenantes et les partenaires.
L’évaluation de la gestion avec l’outil METT (Management Effectiveness Tracking Tool) donne un score de 82 %, et celle réalisée avec l’IMET (Management Effectiveness Tool) attribue un taux de 71,23 %, confirmant l’efficacité de la politique de gestion mise en œuvre et la bonne conservation de la faune, la flore et l’écosystème du parc national de Taï.
Le METT, beaucoup plus synthétique, donne un aperçu rapide et global satisfaisant sur la gestion. Quant à l’IMET, il a passé en revue de façon détaillée les différentes fonctions de gestion : la protection, le suivi écologique et la recherche, le tourisme, le management et la gouvernance.
Le chef de cellule contrôle et planification de l’OIPR, Lieutenant-colonel Issa Diarrassouba, facilitateur de l’atelier, a indiqué que des efforts restent à faire sur des thématiques telles que les services éco- systémiques, les changements climatiques et la promotion du potentiel du parc en termes d’écotourisme.
Selon lui, l’atteinte de ces objectifs nécessite l’accroissement des appuis de l’État et des partenaires techniques et financiers, le renforcement des ressources humaines et la diversification des profils d’appui au développement touristique.
Le préfet du département de Buyo, Kouamé Bouaki, représentant le président du comité de gestion local du parc (préfet du Cavally), s’est réjoui du bon état de conservation du parc national de Taï. Il a salué les efforts de la direction de la zone Sud de l’OIPR, les partenaires et les acteurs qui contribuent à la protection de ce patrimoine mondial.
L’OIPR a une tradition de planification et de suivi-évaluation qui commande de faire l’évaluation de l’efficacité de gestion du parc national tous les deux ans. La dernière évaluation date de 2021.
D’une superficie d’environ 5 360 km², cette aire protégée a atteint un niveau d’aménagement de référence dans la sous-région avec un taux de conservation estimé à 98,4 % de couverture forestière, abritant plus de 50 espèces animales identifiées, dont une quarantaine typiques des forêts primaires bien conservées. On y trouve, par exemple, près de 300 éléphants et plus de 1 300 chimpanzés.