Abidjan, 18 dec 2024 (AIP)- Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, Saraka Adolphe, a lancé mercredi 18 décembre 2024 à Abidjan, un appel à l’unité et à l’action concrète pour protéger l’environnement.
M. Saraka, qui représentait le ministre Assahoré Konan Jacques à l’atelier d’information et d’échange avec les acteurs au développement, a encouragé tous « les acteurs à investir dans des technologies propres et à sensibiliser les populations ».
Il a rappelé que le Gouvernement, sous la direction du président Alassane Ouattara, a récemment adopté une loi, un nouveau code un cadre juridique essentiel pour la gestion des ressources environnementales.
« Ce code vise à prévenir les risques environnementaux et à responsabiliser les acteurs tout en promouvant un développement durable », a-t-il assuré.
M. Saraka a exprimé sa gratitude pour la présence des participants à cet atelier, soulignant leur engagement envers le développement du pays. Il a mis l’accent sur l’importance de la protection des écosystèmes et de la gestion durable des ressources naturelles comme fondements du développement durable.
Selon lui, cet atelier permettra de discuter de l’état alarmant de la pollution en Côte d’Ivoire, affectant la santé, l’économie et la qualité de vie des citoyens.
Le représentant du ministre Assahoré a souligné l’urgence d’agir pour inverser cette tendance et a insisté sur « la nécessité d’une collaboration entre le secteur public, le secteur privé et la société civile ».
« Cet atelier représente une étape cruciale dans la lutte collective pour un avenir durable en Côte d’Ivoire, en visant à léguer aux générations futures une nation plus verte, plus propre et plus prospère. », a déclaré M. Saraka.
Pour le 5è adjoint au maire de la commune de Cocody, Daniel N’guessan, cet atelier arrive à point nommé pour aider à comprendre les implications du nouveau code de l’environnement.
Le nouveau code de l’environnement introduit plusieurs innovations majeures pour renforcer la protection de l’environnement et répondre aux enjeux actuels. Il s’agit, dans ce document, de la création d’une police de l’environnement, les renforcements des sanctions, incluant des amendes pouvant atteindre 1.000 milliards de FCFA.
Il s’agit aussi de l’encouragement de l’économie verte, la gestion améliorée des déchets et préservation des écosystèmes, l’intégration des droits des enfants et des groupes vulnérables, le renforcement du volet social.
Le lancement du nouveau Code de l’environnement n’est pas une simple réforme législative, mais une véritable opportunité pour repenser les pratiques et orienter le développement vers des solutions plus écologiques et plus durables, note-t-on.