Abidjan, 6 jan 2024 (AIP) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé a vanté lundi 6 janvier 2024, le civisme, à l’occasion de la cérémonie de salut aux couleurs qui s’est déroulée au siège du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) à Abidjan.
Pour M. Diomandé, le civisme n’est pas simplement se conformer aux lois, c’est l’adhésion aux principes fondamentaux de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. « C’est l’engagement quotidien, à tous les niveaux de la société, pour garantir que chaque geste, chaque acte, aussi humble soit-il, participe à la construction d’un cadre de vie respectueux et responsable. , l’importance accordée au bien-être collectif et la volonté de défendre nos institutions et notre modèle de démocratie », a-t-il expliqué
Il a ajouté que le civisme dans un monde marqué par des défis multiples, sociaux, économiques et environnementaux, n’est pas un luxe, mais une nécessité. « Il est le ciment qui soude les membres de notre société et qui nous permet de faire face ensemble aux turbulences du temps », a-t-il indiqué.
Pour le ministre, « Que ce soit en respectant l’environnement, en tendant la main à ceux qui sont dans le besoin, en participant activement à la vie démocratique, en respectant le code de la route, ou en prenant soin de nos biens publics, chaque acte de civisme, aussi modeste soit-il, participe à l’édification d’une nation forte ».
Selon Vagondo Diomandé, il relève de la responsabilité collective d’enseigner aux jeunes générations le respect, la tolérance et l’engagement pour la communauté. « Une société qui ne forme pas ses enfants aux principes du civisme est une société qui se prive de son avenir », a-t-il indiqué.
La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré a pour sa part exhorté à faire en sorte de préserver notre attachement et notre dévouement pour la Nation. « Le civisme nourrit la paix à la sève du respect des règles écrites ou non écrites, des normes sociales qui concourent à la régulation de la vie en société », a-t-elle indiqué.
Pour Mme Sangaré, les élections à venir, au-delà de l’acte civique qu’elles constituent, mettent à l’épreuve notre capacité collective à respecter et protéger les droits de tous. « En tant qu’arbitre impartial des principes démocratiques, le CNDH veille à ce que ces droits soient garantis à chaque étape du processus électoral », a-t-elle assuré.