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Covid-19: Les journalistes des États membres de l’OCI outillés sur les méthodes de vérification des faits


  24 Juin      54        Médias (2818),

 

Libreville, 24 Juin ( AGP) – Les journalistes des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), ont bénéficié d’un atelier virtuel par webinaire, le mardi 23 juin 2020, sur «Les méthodes de vérification des faits lors des crises et la propagation des rumeurs : cas de la COVID-19». Initié par l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA), en partenariat avec le département de l’information du Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et l’Union islamique de radiodiffusion (IBU).

Face à la multiplication de la désinformation, il est important pour les journalistes de développer des compétences en vérification, apprendre à distinguer le vrai du faux. Car, le Fakenews semble devenir un véritable problème. Identifier la fiabilité d’une source est ainsi primordial pour pouvoir par la suite s’assurer de la véracité de l’information.

En effet, c’est dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19 dans le monde, que l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA), en partenariat avec le Département de l’information du Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et l’Union islamique de radiodiffusion (IBU), ont organisé le mardi 23 juin écoulé, un atelier virtuel en français axé sur «Les méthodes de vérification des faits lors des crises et la propagation des rumeurs : cas de la COVID-19». Animé par Dr. Sadok Hammami, maître de conférences, Institut de la presse et des Sciences de l’information, Université de la Manouba.

Au total, plus de 100 participants des États membres de l’OCI ont pris une part active à cette formation. L’objectif général était de permettre aux professionnels des médias de développer les compétences sur les méthodes de vérification des informations et des nouvelles en temps de crise et de propagation de rumeurs, et sur la façon de traiter les informations de sources ouvertes pendant les crises et les pandémies, en particulier la pandémie de coronavirus.

Dans sa communication, le Dr. Sadok Hammami a rappelé que le journaliste doit toujours respecter la méthodologie journalistique qui est basée sur la recherche des faits. «Le journaliste, c’est quelqu’un qui travaille sur les faits, qui vérifient les faits et qui apporte une information vérifiée. C’est le gardien de la vérité. Il faut être toujours sceptique, le doute c’est une valeur et une qualité fondamentale du journalisme. Il ne faut jamais donner confiance même aux sources officielles, c’est la meilleure façon de se protéger de la manipulation. Pour tous les journalistes qui veulent travailler sur le coronavirus, ils doivent se connecter aux plateformes mondiales pour suivre l’actualité internationale», a-t-il fait savoir.

Pour le conférencier, la vérification repose sur la source, la provenance, la date, le format, la localisation, etc. Il a recommandé aux journalistes de s’abonner sur les sites qui travaillent sur la vérification des fakenews, notamment Google, InVID, Youtube DataViewer et bien d’autres.

Toutefois, il a relevé qu’une enquête réalisée par la BBC a montré les profils de ceux qui propagent les fakenews sur le coronavirus. Il s’agit du blagueur, de l’escroc, du politicien, des adeptes de la théorie du complot, des connaisseurs, du membre de famille, de la célébrité.

«En temps de crise, le rôle des médias et des journalistes est d’apporter des conseils des contenus à caractère pratique. Ensuite, le rôle d’explication. Enfin, le rôle de l’investigation», a dit le maître de conférence, avant de souligner que le terme «Infodémie», utilisé par l’OMS pour qualifier le phénomène de fakenews et de désinformation accompagnant la propagation de la pandémie dans le monde, a les mêmes effets dangereux que les fakenews pour la santé publique.

Docteur Sadok a terminé par quelques conseils à l’endroit des participants. Il a rappelé qu’il faut éviter le langage sensationnel, éviter d’utiliser les images de stéréotypes et éviter de tomber dans la spéculation. Aussi, il faut diriger les lecteurs vers les sources officielles, rapporter les nouvelles recherches sur le coronavirus pour apporter la sérénité, diversifier les sources et expliquer les données scientifiques en apportant les contextes.

Les participants ont trouvé opportun et nécessaire l’organisation de cet atelier de formation. Ils entendent traduire en actes concrets sur le terrain les techniques fondamentales de vérification sur les fakenews.

Rappelons que cet atelier intervient dans la mise en œuvre à soutenir le programme des médias sur le continent africain, pour souligner sa position et son rôle dans le monde islamique, ainsi que participer activement à la mise en œuvre de programmes conjoints pour développer les capacités des professionnels des médias en Afrique.

AGP/Chancelle Biket Onanga

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