Niamey, 26 Mai (ANP) – Trois principaux sujets ont retenu l’attention des députés lors de la présentation par le Premier Ministre OUHOUMOUDOU Mahamadou de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Il s’agit notamment de la sécurité, de la question de l’éducation et de la situation sanitaire du pays.
Sur la situation sécuritaire, marquée ces derniers temps par des attaques incessantes contre les populations civiles, un nombre important de députés ont reconnu que des efforts ont été faits par le Gouvernement précédent, mais que beaucoup reste à faire. Ce que la DPG a proposé afin de sécuriser le peuple nigérien des groupes armés terroristes, notamment le fait de doter les FDS des moyens adéquats.
Par contre les députés de l’opposition parlementaire trouvent que la DPG ne prévoit rien si ce n’est pas une nouvelle occasion de détourner l’argent alloué à l’achat des armes et les équipements militaires.
En ce qui concerne l’éducation, là aussi les avis sont partagés. Pour les députés de l’opposition, l’héritage laissé par les gouvernements passés (les classes en paillottes, le niveau très bas de enseignants, etc.) ne verra aucun changement du moment où « ce sont toujours les mêmes acteurs qui ont décidé de continuer dans la même lancée’’.
Contrairement à cette thèse, les députés de la majorité ‘’sont très confiants cette fois-ci sur les annonces faites dans la DPG et soutiennent sans faille le Gouvernement pour que ces annonces correspondent aux résultats attendus pour que l’école nigérienne retrouve ses lettres de noblesse’’.
Sur le point relatif à la santé, les opposants se sont plaints du fait que le Gouvernement ait privilégié la Covid-19 au détriment des autres maladies qui, elles aussi, tuent.
Le camp de la majorité s’est, par contre, dit « très satisfait de ce que la DPG ait réservé une place de choix pour le secteur de la santé’’.
Cette DPG, note-t-on, est articulée autour de (7) sept principaux axes stratégiques déclinés dans le Programme de Renaissance Acte 3 du Président Mohamed Bazoum. Elle est soumise à l’approbation des députés.
