Antananarivo, 19/11/2024 -(MAP)- La campagne électorale pour les élections municipales et communales du 11 décembre prochain à Madagascar a débuté, ce mardi, et devrait prendre fin le 9 décembre, a révélé la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La campagne électorale offre aux partis politiques l’occasion de faire connaître leurs projets et leurs visions pour la collectivité. De nombreux candidats ont déjà mobilisé les électeurs sur le terrain, dans le cadre de ce qu’ils appellent la précampagne, les appelant à voter pour eux.
Cette période s’annonce d’ores et déjà dynamique et festive, en vue d’une participation massive des électeurs. Les yeux se tourneront plus particulièrement vers la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), la capitale de Madagascar où le bras de fer entre l’opposition, représentée par Tojo, le fils de l’ancien Président Marc Ravalomanana, et la candidate du parti au pouvoir, Harilala Ramanantsoa.
Mais cela n’exclut pas la surprise avec notamment les jeunes politiciens qui se montrent très mordants à l’instar de Tahina Razafinjoelina ou encore de Gasikara Fenosoa.
Les élections dans les autres grandes villes de Madagascar et les ex-chefs-lieux de province devraient également attirer les attentions.
La Commission électorale avait déjà proposé le report du scrutin du 6 novembre à la date du 11 décembre. Le mandat des maires et conseillers municipaux a échu depuis le 10 janvier, mais ces élus locaux, suite à une décision de la justice, ont poursuivi leurs activités jusqu’à l’arrivée de leurs successeurs après les élections.
Lors des récentes élections législatives malgaches, la coalition présidentielle «IRMAR» a raflé 84 sièges sur les 163 en jeu, ce qui lui confère la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, selon les résultats officiels proclamés par la Haute Cour Constitutionnelle.
Comme en 2019, la coalition présidentielle a obtenu 84 sièges, les indépendants, eux, en ont obtenu 50, alors que le Firaisankina, principale plateforme de l’opposition, obtient 22 sièges au Parlement.
Pour le Président Andry Rajoelina, qui a été réélu il y a près d’un an à la tête du pays, l’enjeu est de taille : asseoir une majorité franche lui permettra de gouverner sans entraves au cours des cinq prochaines années.