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Définir la politique numérique pour faire entendre la voix à New York


  5 Juillet      79        Economie (23060), Politique (27246),

 

Brazzaville, 05 Juillet (ACI) – La réunion régionale d’examen sur les contributions de l’Afrique au pacte numérique mondial se tient du 4 au 5 juillet à Cape Town, en Afrique du Sud, pour donner la possibilité aux 39 Etats africains de définir la politique numérique, afin de faire entendre leur voix à la réunion de New York.

Cette réunion a pour but de permettre aux dirigeants africains de s’accorder sur les points à défendre au cours de cette réunion qui se tiendra en septembre 2024, pour montrer la force de l’Afrique dans le processus de développement de l’économie numérique dans le monde, a précisé le président du conseil des ministres de l’Alliance smart africa, M. Léon Juste Ibombo, à l’ouverture des travaux tenus par visioconférence.

Selon lui, dans le cadre de cette politique, un pacte numérique sera signé pour l’unité de l’Afrique. «Je suis convaincu que le pacte numérique mondial est une opportunité pour l’Afrique de contribuer au développement d’un avenir numérique plus inclusif et équitable, et le gouvernement congolais s’inscrit parfaitement dans cette vision», a-t-il dit.

A ce sujet, le ministre en charge de l’Economie numérique a fait savoir que l’Union africaine (UA) a développé une stratégie de transformation numérique, dont les opportunités d’investissement vont booster la réalisation des objectifs de développement durable en Afrique.

Aussi, il a souligné que l’Afrique a l’opportunité d’avoir la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et d’autres organismes, notamment la Banque mondiale qui accorde des subventions en Afrique pour réduire la fracture numérique.

Par ailleurs, il a indiqué que le Congo a été choisi pour organiser en octobre prochain la réunion du comité technique spécialisé de l’Ua, afin de mettre en place les mécanismes de réussite de l’agenda 2063 de cette organisation africaine, permettant de créer plus de 3 millions d’offres d’emplois d’ici 2025.

Poursuivant son propos, il a dit que les attentes pour l’Afrique à cette réunion mondiale sont entre autres améliorer et étendre la connectivité à large bande, en particulier dans les zones reculées et mal desservies, promouvoir les initiatives qui favorisent la culture numérique, le codage, l’entrepreneuriat et la formation professionnelle, ainsi que soutenir la croissance de l’entrepreneuriat numérique et l’innovation en donnant accès aux programmes de financement, de mentorat et d’incubation.

A son avis, toutes ces initiatives vont façonner un vrai visage de l’Afrique numérique.

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