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DES ACTEURS OUTILLES SUR LES CONTRIBUTIONS DETERMINEES AU NIVEAU NATIONAL


 

Kpalimé, 8 déc. (ATOP) – Un atelier régional d’information et de concertation a été organisé, le lundi 7 décembre à Kpalimé, sur les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) du Togo à l’intention des acteurs de la Société civile, la chefferie traditionnelle et des structures déconcentrées de la région ouest des Plateaux.

Cet atelier, initié par la direction de l’Environnement du ministère en charge de l’Environnement et des Ressources forestières,  à travers la division de la lutte contre les changements climatiques, a reçu l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Il s’inscrit dans la suite des actions entreprises au niveau global afin de réduire le réchauffement climatique. Il s’agit des engagements des Etats parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et à l’Accord de Paris sur le climat, que constituent les CDN dont l’Accord de Paris a prévu des dispositions relatives à leur révision.

L’objectif est d’informer les acteurs de la société civile et les cadres techniques au niveau régional et local sur les CDN et sur  la feuille de route de leur révision afin de susciter leur adhésion et de renforcer la sensibilisation et la communication autour des questions liées aux changements climatiques. Cet atelier constitue également un cadre national de réflexion des différents acteurs pour améliorer la contribution du Togo aux efforts mondiaux d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Il s’est agi au cours de la rencontre d’amener les acteurs de la société civile au niveau régional et local, entre autres, à maitriser les enjeux des négociations sur le climat et des grandes lignes du contenu de l’Accord de Paris ; à comprendre les engagements du Togo vis-à-vis et la nécessité de rehausser l’ambition des CDN aussi bien pour l’atténuation que pour l’adaptation.  Il a été aussi question d’engager la communication autour des processus de révision et de mise en œuvre des CDN ; d’identifier les besoins des acteurs locaux, de recueillir les préoccupations essentielles des populations et d’identifier les bonnes pratiques endogènes d’atténuation et d’adaptations aux changements climatiques.

Le secrétaire général de la préfecture de Kloto, SogoyouBékéyi a souligné que les changements climatiques constituent l’un des enjeux majeurs auxquels fait face l’humanité, précisant que les défis posés par les changements climatiques sont encore plus importants pour les pays en développement comme le Togo. Il a rappelé les manifestations de ces changements climatiques caractérisés par des perturbations profondes des cycles saisonniers dont les conséquences sont la sécheresse, des inondations, des cyclones. Ces perturbations dit-il, entravent tous les efforts de développement de nos pays et des petits Etats insulaires et des régions dont les activités économiques sont intimement liées aux conditions climatiques et dont les capacités techniques et financiers pour faire face à ces phénomènes sont assez limitées. Pour le secrétaire général, les changements climatiques accentuent la vulnérabilité des populations, les clivages sociaux et la pauvreté. Aussi, a-t-il averti, que si des actions ne sont pas prises dès à présent sur le plan individuel, collectif, national, régional et international pour arrêter ou freiner l’évolution de ce phénomène, ses effets se ressentiraient de façon plus dramatique dans l’avenir.

Auparavant le directeur préfectoral de l’Environnement et des Ressources forestières, Lieutenant DossouKodjo avait souligné que le 5ème rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), la planète terre doit s’attendre à une augmentation du réchauffement climatique de l’ordre de 2 à 5,5° C d’ici à l’horizon 2100 quelle que soit la trajectoire d’analyse. C’est pourquoi le Lieutenant Dossou a souhaité que pour bâtir une société plus durable et plus équitable pour les populations et les écosystèmes naturels, le GIEC recommande une limitation du réchauffement climatique à 1,5% par des changement rapides, radicaux et sans précédent dans tous les domaines de la société par la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 20 à 40% pour la période de 2013 à 2020 et de plus de 80% pour la période de 2020 à 2100 par rapport aux émissions de 1990.

Mme YaouMérry, chef de division lutte contre les changements climatiques à la direction de l’Environnement, a invité les acteurs et les concitoyens à adopter des pratiques propres dans leurs activités quotidiennes en évitant de bruler les superficies avant de semer, en évitant aussi de couper tous les arbres dans le champ et en faisant usage des pratique agros écologiques.

Pour le coordonnateur national du projet d’Appui aux CDN, Aniko Polo-Akpisso, les Contributions Déterminées au niveau National, sont des actions que le gouvernement togolais a défini pour participer à l’effort global de réductions des émissions des gaz à effet de serre qui sont responsables du changement climatique. Ces actions, dit-il, sont définies dans le cadre de l’Accord de Paris auquel le Togo est partie afin de lui permettre de pouvoir participer à l’effort global de réduction des gaz à effet de serre.

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