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Des femmes plaident la prise en compte de leurs préoccupations dans les politiques publiques


  22 Novembre      69        Economie (20989),

 

Dakar, 22 nov (APS) – Des actrices de développement peaufinent diverses propositions pour une prise en compte de leurs préoccupations dans les politiques de développement à travers le plan d’actions prioritaires accéléré et ajusté (PAP2A), a constaté l’APS.

‘’Nous nous sommes réunis pour partager un document sur les politiques publiques notamment le plan d’actions prioritaires accéléré ajusté (Pap2A). Nous voulons que ces référentiels prennent en compte la dimension genre que sont les besoins spécifiques des femmes et surtout des groupes vulnérables pour partager le contenu de ce plan (…) », a déclaré Ndeye Maty Ndoye Seck, coordonnatrice du réseau genre au Conseil des organisations non-gouvernementales d’appui au développement (Congad).

Il s’agit, ajoute t-elle, ‘’surtout d’identifier des axes de propositions qui devront être prises en compte dans le prochain plan 2023 et éventuellement dans le programme national de développement du Sénégal (PND)’’.

Elle intervenait, lundi, à Dakar au cours d’un atelier national de renforcement des capacités des femmes pour l’appropriation du Pap2a et de partage de la stratégie ‘’Ne laisser personne en rade’’ dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi des ODD.

Cet atelier est un cadre pour partager le contenu de la stratégie  ‘’Ne laisser personne en rade’’ en cours d’élaboration, a fait savoir, la coordonnatrice, estimant que c’est l’un des principes qui doivent sous-tendre les objectifs de développement durable (ODD).

L’objectif, a-t-elle indiqué, est de permettre aux participants de s’approprier le PAP 2A et sa mise en œuvre mais aussi la stratégie nationale ‘’Ne laisser personne en rade’’ pour pouvoir faire ‘’des proposions pertinentes pour une prise en charge effective des besoins et préoccupations des filles et femmes’’.

Elle a rappelé que ‘’les femmes occupent une place primordiale représentant presque 52% de la population’’.

De ce point de vue, la mise en œuvre des politiques publiques exige l’implication de ce groupe car, elles ont un rôle  ‘’extrêmement important » à jouer en tant que productrices et créatrices de richesses devant orienter les choix des politiques publiques, a insisté Mme Seck.

En termes de propositions, a -t-elle suggéré que les questions de genre, celles liées à l’autonomisation de la femme puissent être prises en compte dans les axes stratégiques,  dans la déclinaison des objectifs.

‘’Nous allons proposer que la systématisation des données désagrégées puisse être prise en compte afin que l’on mesure l’important  progrès que les femmes sont en train de réaliser  pour participer au développement socio économique de ce pays’’, a t-elle soutenu.

Pour Mme Seck, ‘’la participation des femmes est une question d’efficacité économique sur la croissance du pays car, des études ont montré que 94% du secteur informel sont occupés par les femmes ».

Cependant, a t-elle relevé, ‘’certains secteurs ne sont pas valorisés comme il se doit afin que leurs contributions économique et social, soient incluses dans les politiques de développement’’.

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