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DES JOURNALISTES CULTURELS À L’ÉCOLE DE LA CRITIQUE MUSICALE


  14 Juin      62        Arts & Cultures (2985), Musique (511),

 

Dakar, 13 juin (APS) – Une rencontre visant le renforcement des capacités des journalistes culturels en matière de critique musicale s’est tenue jeudi à Dakar, à l’initiative du Goethe Institut.

Intitulée « Salon du journalisme musical +Ndajé+ », cette rencontre a été organisée de concert avec l’animateur Michael Soumah.

Elle va durer huit mois (de mai 2019 à janvier 2020), à raison d’une session de deux jours chaque mois, dans le but d’outiller les journalistes pour une bonne analyse des créations musicales.

« C’est juste pour permettre aux journalistes culturels qui écrivent beaucoup sur la musique d’avoir les rudiments et les techniques de la musique pour faire une bonne analyse ou une critique musicale, que ce soit en presse écrite ou dans l’audiovisuel, c’est un renforcement de capacités », explique l’animateur.

Le thème de cette deuxième session porte sur « les outils indispensables pour réussir une belle critique musicale », il a été introduit par le journaliste Fadel Lo pour qui « critiquer, c’est émettre et diffuser un avis sur une œuvre musicale ».

« Il faut juger et ne pas hésiter à le faire même si dans l’entendement, c’est toujours négatif », dit-il.

Michael Soumah, qui totalise une trentaine d’années d’expérience dans l’animation musicale, estime qu’il faut ’’une culture musicale’’ pour une bonne critique musicale, mais aussi « une connaissance des techniques de la musique, à savoir ce qu’est un instrument, les arrangements, une programmation, une bonne qualité sonore, une mise en scène, une réalisation musicale, etc. »

Il a souligné le regard que portent en retour les artistes sur son travail d’animateur. « Ils savent que je suis très critique’’, signalant que Youssou Ndour, par exemple, a souligné cela à l’occasion de la sortie de son avant-dernier album.

Michael Soumah, lui-même musicien, dit « critiquer pour réparer, faire avancer les choses’’, assurant ne pas critiquer « négativement, ni pour détruire qui que ce soit », mais pour donner son avis « en tant que professionnel de la musique sur un certain nombre de travail fait par l’artiste’ ».

Pour le musicien Vieux Mac Faye, qui a échangé sur quelques notions musicales avec les participants, journalistes et musiciens sont complémentaires.  « Il faut que l’individu accepte la contradiction, car certains pensent qu’ils se suffisent à eux-mêmes. J’ai fait l’objet de critiques plusieurs fois mais elles me fortifient, c’est important, c’est une chance et on se remet en cause », souligne Vieux Mac Faye.

Une prestation de l’artiste Cheikha Mbaye va servir d’exercice pratique pour la séance de vendredi.

FKS/BK

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