Abidjan, 16 sept 2024 (AIP) – Des industriels Coréens opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire envisagent de s’investir dans la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, a souligné le porte-parole des opérateurs économiques, Dr Hae-Jung Jung, à l’occasion d’une rencontre organisée vendredi 13 septembre 2024 à l’Ambassade de la Côte d’Ivoire à Séoul.
Parmi les opérateurs coréens, figurent M.K International Inc, Association Coréenne des Entreprises Alimentaires, Institut Coréen de la distribution alimentaire, Haitai, Leader coréen de confiserie et Trinity Bio, précise une note d’information transmise à l’AIP.
Ces entreprises voient en la Côte d’Ivoire une opportunité stratégique pour élargir leur chiffre d’affaires, grâce aux vastes ressources agricoles que regorge le pays. Selon Dr Hae-Jung Jung, la Côte d’Ivoire représente une grande force de production agricole.
Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a mis en avant les zones industrielles aménagées dans certaines villes dont Korhogo, Bondoukou, Bouaké et Yamoussoukro, qui sont prêtes à accueillir les investisseurs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour dynamiser le secteur agricole et attirer des investissements étrangers.
Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Berté Mamadou, a participé à cette rencontre aux côtés du ministre d’État, Kobenan Kouassi Adjoumani.
La rencontre fait suite à la visite du président de la République, Alassane Ouattara, en Corée du Sud, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays. La présence de Berté Mamadou, directeur général du Conseil Coton et Anacarde, met en relief l’importance de la collaboration entre la Corée et la Côte d’Ivoire pour le développement des filières agricoles dont l’anacarde.
Cet engouement des investisseurs coréens a été apprécié comme une étape significative vers la création d’un environnement propice à l’investissement, promettant des retombées économiques pour le pays et ses acteurs agricoles.