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Des pistes de solutions pour éviter la cybercriminalité


  25 Novembre      79        Securité (2979), Technologie (1009),

 

Brazzaville, 25 Novembre (ACI) – Quelques pistes de solutions ont été apportées par le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, le 24 novembre à Brazzaville, à la Commission éducation, culture, science et technologie de l’Assemblée nationale pour éviter les risques de la  cybercriminalité.

Répondant aux questions des députés, M. Ibombo a dit que la mise en place de certains moyens techniques associés à la sensibilisation des utilisateurs du numérique, permet de diminuer considérablement les risques de ce phénomène.

Il a fait savoir que les acteurs des entreprises et les particuliers, victimes de la cybercriminalité, peuvent apprendre à gérer une éventuelle attaque et à la contenir, afin d’éviter sa propagation au sein des organisations.

A son avis, il s’agit d’élaborer des procédures et des bonnes pratiques, notamment en matière de mots de passe complexes ou de vérification de l’identité ; de sécuriser le système d’information de chaque organisation en effectuant des mises à jour régulières, afin d’assurer la protection de ses données ; de sensibiliser son personnel et de souscrire à une assurance pour qu’elle soit indemnisée en cas de cybers attaques.

La problématique de l’universalité de l’Internet au Congo a figuré parmi les préoccupations de cette commission. A ce propos, le ministre en charge de l’Economie numérique a dit que l’Internet, sous son aspect juridique et en raison de ses conséquences sur les droits humains et la vie privée de chacun, est aussi sujet d’intérêt pour la société civile et les organisations non gouvernementales.

Ainsi, M. Ibombo a fait remarquer que l’Internet est devenu aujourd’hui une affaire publique. De nombreuses sociétés deviennent de plus en plus connectées et dépendent de lui, au fur et à mesure que les questions relatives à sa gouvernance deviennent pertinentes, a-t-il ajouté.

Au cours  de cette séance de questions-réponses, il  a également fait état de l’évaluation de plusieurs projets en cours d’exécution dans le pays. Il s’agit notamment du portail gouvernemental e-Gouv qui vise à digitaliser les procédures administratives et à fournir des services de qualité aux citoyens.

Ce portail est considéré comme l’un des trois piliers de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique. Au stade actuel, a-t-il dit, les termes de référence ont été élaborés pour sa mise en œuvre.

Dans sa communication avec les parlementaires, il a aussi souligné que le projet national d’identification digital, qui vise à attribuer une identité digitale unique aux citoyens, est déjà dimensionné grâce à une étude menée par le cabinet Sofrecom et que les termes de référence ont été élaborés pour sa mise en œuvre.

Sur la question relative à la gestion des quotas de recrutement de l’année 2022 dans son département,  il a indiqué que son ministère a bénéficié d’un quota de 10 postes budgétaires. Ces postes ont été pourvus par le recrutement de jeunes prestataires ou bénévoles, pour les uns, et de demandeurs d’emplois, pour les autres.

Par ailleurs, il a rappelé que le ministère en charge de l’Economie numérique est le seul département qui a moins de fonctionnaires de l’Etat.

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