Kinshasa – La ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale (ETPS), Claudine Ndusi M’Kembe, a déclaré jeudi que le gouvernement Sama Lukonde place les questions de l’emploi au cœur de la politique nationale, pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
Elle l’a souligné dans son allocution, lors de la réunion par vidéoconférence de « One+One » axée sur la participation de la femme dans le marché du travail, en soutenant que le gouvernement congolais reste attentif aux femmes, dans le cadre des interventions de son ministère, particulièrement pendant cette période de la pandémie à COVID-19 au cours de laquelle les femmes se retrouvent majoritairement dans les secteurs les plus touchés.
Il s’agit, selon elle, de l’économie informelle où elle représente 54,2% de l’ensemble de l’Emploi saisonnier, précaire et moins payé.
Claudine Ndusi a, en outre, relevé qu’une étude réalisée dans la ville de Kinshasa avec l’appui de BIT, en novembre 2020, a indiqué que la crise sanitaire a eu plus d’impact sur le travail des femmes que celui des hommes, en raison des inégalités structurelles qui règnent à l’intérieur des filières d’activités qui ont subi l’impact de cette crise, et qui sont à dominance féminine. « S’il est vrai que les conséquences de la COVID 19 sont particulièrement dangereuses du point de vue socio-économique et accentuent la vulnérabilité et la pauvreté de la femme travailleuse en RD, le gouvernement Sama reconnaît la nécessité d’améliorer l’accès à la santé et à la protection contre le chômage et l’assistance pour les vulnérables », a-t-elle renchéri.
La mise en place du socle social devient une urgence parmi les populations ciblées, à savoir les travailleuses domestiques, les femmes maraîchères et celles exerçant le petit commerce, a proposé la ministre de l’ETPS.
Les ambassadeurs de l’UE, de l’Allemagne, Pays-Bas, de la France, de la Norvège en RDC et les représentants du HCR, UNESCO, PNUD, UNFPA, ONUSIDA, MONUSCO ont participé à cette réunion. « One+One » est un cadre de dialogue et d’échanges regroupant les chefs d’Agences des Nations Unies, les partenaires et les bailleurs de fonds, rappelle-t-on.