MAP Afrique du Sud : des ONG utilisées comme couverture pour financer le terrorisme (rapport) AGP GUINÉE/SPORT : LE PM ET LES PRÉSIDENTS DES 37 FÉDÉRATIONS DISCUTENT DES PROBLÈMES ET DES PRÉOCCUPATIONS POUR L’AMÉLIORATION DU SPORT DE MANIÈRE GÉNÉRALE AGP KINDIA-JUSTICE : LE MINISTRE YAYA KAIRABA KABA LANCE LES TRAVAUX DES ACTEURS LOCAUX SUR L’EXAMEN PÉRIODIQUE UNIVERSEL AGP GUINÉE : L’OMVG FAIT LE POINT SUR LES PROJETS D’INTERCONNEXION ET D’ÉLECTRIFICATION RURALE AU PREMIER MINISTRE MAP L’Angola envisage de porter à 72 % la part des énergies renouvelables d’ici 2050 (ministre) ANG Comércio/Governo fixa em 21.500 francos CFA um saco de arroz tipo “nhelém” 100% partido ANP FSSP : Les retraités de la SONITEL et Niger Télécom contribuent pour 200.000f au fonds ANG Ambiente/”Guiné-Bissau aposta na protecção dos mares”, afirma ministro do Ambiente, Biodiversidade e Acção Climática ANG Sociedade/Disputa de posse de Terra entre populares de “Djal” e “Ponta Zamora” resulta em uma vitima mortal e vários feridos ANG Comunicação social/Televisões e rádios sem transmissões na Guiné-Bissau há várias semanas

Développement / Des pisciculteurs formés sur l’approche des poches de filet fixe pour l’accroissement de la production aquacole


  10 Mai      33        Développement durable (454),

 

Porto-Novo, 07 mai 2021 (ABP) – Les responsables de l’Association pour la promotion animale et les initiatives de ferme (ASPAIF-ONG), ont, dans le cadre du partenariat entre ladite organisation et le programme approche communal pour le marché agricole phase 2 (ACMA2), initié du mercredi 05 au vendredi 07 mai, un atelier de formation à l’endroit des pisciculteurs de plusieurs communes des départements de l’Ouémé, du Plateau et du Zou sur la fabrication et l’installation des poches de filet fixe en aquaculture, en présence des acteurs impliqués.

Cet atelier qui s’est déroulé en trois parties à Porto-Novo et à Adjarra, vise à amener les pisciculteurs des départements concernés à accroître désormais leurs productions à travers l’approche des poches de filet fixe pour l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement dans le secteur.

Selon le directeur exécutif de l’Association pour la promotion animale et les initiatives de ferme (ASPAIF-ONG), Gilbert Adinsi, l’initiative entre dans le cadre de la mise à l’échelle de la technologie de production de poisson qu’on appelle poche de filet fixe et vise à permettre aux pisciculteurs, de pouvoir réaliser les poches de filet eux même où qu’ils se trouvent, pour contribuer à la production de poisson afin de satisfaire les objectifs de l’Etat dans le secteur.

A l’en croire, cette technologie va permettre aux pisciculteurs de tripler la production à travers la multiplication de la capacité des étangs. « Cette technologie permet de multiplier la capacité de production des étangs par trois ou par quatre si c’était en étang ordinaire », a-t-il expliqué.

Rappelant les avantages de cette approche, Gilbert Adinsi a souligné que dans ce dispositif, le filet permet d’éviter à ce que les prédateurs arrachent des poissons aux pisciculteurs. Ce dispositif, ajoute-t-il, permet entre autres, de faire une gestion rationnelle de son étang, de produire en fonction de la demande du marché.

« Lorsque l’élevage se fait sur un petit espace d’étang, le pisciculteur peut produire une grande quantité de poissons. Le nombre de poisson que le pisciculteur met dans sa poche de filet, à la récolte, il récolte pratiquement le même nombre » a renchéri pour sa part, Cédrick Sègbédji, chef d’équipe des formateurs de cet atelier de formation avant d’indiquer qu’avec la poche de filet, lorsqu’un animal tente de rentrer il se fait piéger.

Ravis de l’initiative qui leur a permis de s’approprier du processus de fabrication et de l’installation des poches de filet fixe, les participants ont dit leur satisfaction et promis partager avec leurs pairs une fois de retour dans leurs communes, les enseignements reçus afin de favoriser la confection des poches de filet et l’usage de cette approche pour l’atteinte des objectifs.

Rappelons que ce sont les pisciculteurs des communes d’Avrankou, des Aguégués, d’Adjarra, de Sèmè-Kpodji, d’Akpro-Missérété, de Sakété, de Zagnanado et de Covè ainsi que les techniciens en aquaculture de chacune des communes, qui ont participé à cet atelier de formation qui a pris fin vendredi par un exercice pratique à Adjarra.

Dans la même catégorie