Brazzaville, 30 décembre (ACI) – La présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese), Mme Emilienne Raoul, a invité, le 28 décembre à Brazzaville, les personnels du Cese et du Conseil consultatif des femmes, à mettre un système d’évaluation intégrant les droits humains et la Gestion axée sur les résultats (Gar) dans leurs structures.
Elle a lancé cet appel à la clôture de la formation sur la Gar et la chaîne Planification-programmation-budgétisation-suivi évaluation (Ppbse), tenue du 26 au 28 décembre, en vue de comprendre le processus d’élaboration des programmes et l’évaluation des politiques publiques.
«La Gar exige la rigueur et nous devons mettre en pratique les connaissances acquises. Ce n’est que par la formation que nous allons corriger les erreurs et faire un bon travail. Les trois jours passés en ce lieu doivent changer notre comportement au travail », a-t-elle souligné.
Mme Raoul a souhaité que cette formation se poursuive dans les différents conseils. « Au Cese, par exemple, chaque commission doit discuter sur les points importants débattus ici et demander des éclaircissements en cas d’incompréhension afin que la tutelle organise des sessions de renforcement des capacités par rapport aux zones d’ombre », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, Mme Yvette Ambendet membre du bureau de la commission nationale des droits de l’homme, a salué la tenue de ce séminaire qui a été d’un intérêt capital, suggérant que le Cese et conseil consultatif des femmes et d’autres acteurs sociaux travaillent en synergie pour que toutes les recommandations et les résolutions sorties de cet atelier soient mise en œuvre et intégrées dans le plan de développement.
Cette formation a été organisée, à la demande du Conseil consultatif des femmes, par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), qui envisage de poursuivre ces sessions de formations, a-t-on appris.
