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En 2024, les présidentielles en Mauritanie et en Tunisie sous le signe de la continuité


  30 Décembre      8        Politique (27495),

 

Tunis, 30/12/2024 (MAP)- La Mauritanie et la Tunisie ont connu durant cette année des élections présidentielles qui ont abouti à la reconduction des présidents sortants pour un second mandat, alors que la Libye a vu l’organisation d’élections municipales porteuses d’espoir pour une fin imminente de la situation de division actuelle.

En 2024, les résultats du scrutin annoncés par la Commission électorale nationale indépendante de Mauritanie ont confirmé que Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a remporté un second mandat de cinq ans après avoir obtenu 56,12 % des voix, un résultat légèrement supérieur à celui qui l’a porté à son premier mandat présidentiel (52 %).

Le militant des droits de l’Homme, Biram Dah Abeid est arrivé en deuxième position après avoir récolté 22.10% des voix, suivi par Hamadi Sidi El Mokhtar Mohamed Abdi, président de Tawassoul, en troisième position (12.78%), selon les résultats officiels.

La campagne électorale s’est généralement déroulée dans un climat serein, les différents acteurs des élections présidentielles ayant signé une charte éthique pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Le document a été paraphé à l’issue d’un forum organisé par la Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA) sur le thème « Garantir l’intégrité du processus électoral », avec la participation de représentants d’organes de presse, de sites Internet, de partis politiques et de candidats.

En Tunisie, avec l’annonce en août de la liste des candidats à la présidentielle, qui s’est déroulée le 6 octobre, il s’est avéré que le scrutin ne débouchera pas sur une grande surprise pour le poste de Président, qui jouit désormais de pouvoirs étendus en vertu de la Constitution de 2022.

Dans ce contexte, tous les regards sont restés tournés vers l’issue des recours judiciaires déposés par les personnalités politiques dont les dossiers de candidature ont été rejetés par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). Après que trois d’entre elles ont reçu des jugements définitifs de la part du tribunal administratif, l’ISIE s’en est tenue à sa première liste et l’a annoncée comme liste définitive le 2 septembre.

Selon la liste finale, les Tunisiens devaient à choisir leur président parmi trois candidats : Ayachi Zammel, l’homme d’affaires et fondateur du mouvement baptisé « Azimoun », Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du peuple, aux côtés du président sortant Kais Saied.

Entre l’annonce de la liste finale des candidats retenus et le jour du scrutin, un débat juridique et politique a divisé l’opinion publique sur la question de savoir qui a le dernier mot sur l’éligibilité des candidats, en l’absence d’une Cour constitutionnelle.

Au lendemain d’une campagne électorale largement dominée par les débats et les controverses, l’ISIE a annoncé que Kais Saied avait remporté un second mandat présidentiel de cinq ans après avoir obtenu 90,69 % des voix exprimées au premier tour du scrutin présidentiel, au cours duquel le taux de participation a été d’environ 28,8 % des 9.753.217 de personnes inscrites sur les listes électorales.

Quant à la Libye, elle a connu la même année des élections qui ont fait revivre l’espoir que toutes les partis prenantes se mettent d’accord sur un processus électoral global pour mettre fin à l’état de division dans le pays. À la mi-novembre, la première phase des élections municipales a eu lieu, incluant 29 municipalités dans la région occidentale, 12 dans la région orientale et 17 dans la région méridionale, la deuxième phase devant se tenir au début de l’année prochaine.

La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour les Affaires politiques et cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Mme Stephanie Khoury, avait estimé que la tenue des élections municipales dans ce pays maghrébin est une preuve que le processus électoral peut  « rétablir la transition pacifique du pouvoir en Libye ».

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