Porto-Novo, 19 Janv. 2021 (ABP) – La Directrice départementale du cadre de vie et du développement durable (DDCVDD) des départements du Mono et du Couffo, Bernadette Baï Ahouangbé Fanou a, dans un entretien lundi avec l’ABP, appelé les populations du Mono à respecter scrupuleusement la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation des sachets en plastique non biodégradable en République du Bénin, dont la phase répressive s’annonce pour bientôt.
Après plus de deux ans de sensibilisation des populations sur la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017, la phase répressive va démarrer bientôt et tout contrevenant a-t-on appris, « aura à faire avec la justice ». Pour amener donc les populations du département du Mono à ne pas tomber sous le coup de la loi, la directrice départementale du cadre de vie et du développement durable, Bernadette Baï Ahouangbé a exhorté à respecter scrupuleusement cette loi. Selon la DDCVDD-Mono, ceux qui détiennent, vendent, utilisent ou distribuent les sachets non biodégradables seront verbalisés et traduits devant la justice conformément à la loi. Cette phase répressive qui s’annonce pour bientôt, fait-elle savoir, « n’est que la suite du processus en matière de gestion de l’environnement.
Les sachets non biodégradables ne pouvant pas être interdits d’utilisation sans les mesures d’accompagnement, la DDCVDD a rassuré des dispositions prises par le gouvernement à travers le ministère du cadre de vie et du développement durable à cet effet. Les importateurs, a-t-elle signalé, et des structures agréées pour fabriquer les sachets biodégradables sont identifiés, et ces types de sachets existent déjà sur le marché. Pour elle, si les gens continuent d’utiliser les sachets non biodégradables c’est parce que, précise-telle, « ils sont encore sur le marché ». Toujours pour la DDCVDD, les sachets biodégradables ont moins d’impact sur l’environnement et il suffit juste aux commerçants d’aller vers les distributeurs pour s’en procurer afin d’amener la population à changer de comportement.