Lomé, 25 nov. (ATOP) – Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) en collaboration avec la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et UPR-Info a organisé le jeudi 25 novembre à Lomé, la pré-section nationale sur l’Examen Périodique Universel (EPU) en prélude à la section prévue en décembre prochain.
Cette pré-session a pour objectif de s’assurer que les recommandations faites lors de l’examen d’un pays sont précises et cohérentes vis-à-vis de la situation dans le pays. Elle donne également l’opportunité aux ambassadeurs résidents au Togo de collecter des informations sur la situation des droits humains.
Cette activité prépare le passage du Togo devant le conseil des droits de l’homme pour présenter son rapport au titre du 3e cycle de l’EPU. Elle contribuera à favoriser un dialogue continu sur les droits humains au niveau mondial et permettra de faire en sorte que tous les pays membres, rendent compte à l’échelle nationale et internationale de leur respect des normes universelles des droits humains.
Le président par intérim de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), Yaovi Sronvie a indiqué qu’au sortir de cette rencontre, les participants seront édifiés sur les progrès accomplis par le Togo dans la mise en œuvre des recommandations du conseil des droits de l’homme, les difficultés rencontrées et les perspectives en matière de droits de l’Homme pour les cinq prochaines années.
La vice-présidente du CACIT, Mme Amémassor Ami, a rappelé que cette évaluation est une lutte perpétuelle pour faire respecter les droits de l’Homme au Togo. Elle a précisé que c’est encore une occasion pour pouvoir faire du Togo, un Etat respectueux des droits de l’Homme.
La directrice de programme de l’UPR-Info, Mme Narguinz Arupova, a indiqué que la pré-session est un forum ou la société civile explique la situation des droits de l’Homme du Togo. Elle a encouragé les ambassadeurs à dialoguer avec les représentants de la CNDH et des OSC afin d’intensifier les mesures à prendre pour traiter les problèmes des droits de l’Homme pour que chacun puisse exercer ses droits et réaliser pleinement son potentiel.