Abidjan, 18 nov 2024 (AIP) – Le capitaine de vaisseau Ehui Daniel, chef du bureau des opérations, de la marine nationale, s’est félicité des avancées réalisées lors de l’exercice maritime Grand african nemo 2024 (GANO 2024) qui permet de franchir d’importants jalons en termes d’interopérabilité et d’efficacité tactique.
S’exprimant au nom du chef d’État-major de la marine nationale, le contre-amiral N’Guessan Kouamé Célestin, le capitaine de vaisseau Ehui a souligné que cet exercice interrégional, co-organisé par la marine française et les marines de la sous-région, a offert un cadre pour deux semaines de travail intense (du 30 octobre au 14 novembre).
GANO 2024 a permis aux unités et administrations de travailler ensemble sur des problématiques maritimes complexes tout en renforçant leur coordination et leur efficacité opérationnelle a fait savoir M. Ehui, exprimant sa gratitude envers toutes les administrations impliquées dans l’action de l’État en mer pour leur engagement déterminant dans la réussite de cet exercice.
Créé à l’origine pour favoriser l’application des accords maritimes de Yaoundé, le Grand african nemo (Navy Exercise Operation) est un événement militaire destiné à renforcer l’interopérabilité entre les navires étrangers et les administrations nationales et régionales dans des activités navales variées.
Dans le cadre des exercices nationaux, la Gendarmerie nationale, la police, Interpol, les douanes, les directions des pêches et le ministère de la Justice ont participé avec les patrouilleurs Le Bouclier et CF Sekongo. Ces manœuvres ont porté sur la lutte contre la pêche illicite, le narcotrafic et la piraterie maritime. La brigade cynophile de la gendarmerie nationale s’est particulièrement distinguée grâce à ses chiens renifleurs.
Lors des exercices zonaux, le capitaine de corvette Fofana Siriki et son équipage ont mené des simulations en mer avec les forces spéciales et commandos marins guinéens dans un scénario de lutte contre la piraterie maritime.
En Sierra Leone, des équipes spéciales, dont le commando marin VBSS (Visit, Board, Search, and Seizure), la police maritime, le département de l’immigration et des forces transnationales, ont confronté un navire ivoirien dans une simulation de lutte contre l’immigration clandestine.
Au Libéria, le navire militaire ivoirien a collaboré avec les garde-côtes libériens dans un scénario axé sur la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des deux forces.
L’aspect aérien de GANO 2024 a été renforcé grâce à l’engagement d’un aéronef des forces aériennes ivoiriennes. Cet exercice a impliqué des échanges complexes entre les centres opérationnels et les différentes marines, favorisant une meilleure coordination interdisciplinaire