Kinshasa, 30 septembre 2024 (ACP).- L’exposition de l’œuvre d’art ’‘Mama Muilu, femme inspirante’’, réalisée dans le cadre du projet ’‘A nous l’histoire’’, en hommage à l’épouse du prophète Simon Kimbangu, est prévue jeudi 3 octobre 2024 à l’ambassade de la RDC en Belgique, a appris l’ACP lundi de source associative.
«Tokanisambokaasbl (Pensons au pays), en partenariat avec l’ambassadeur plénipotentiaire de la RDC au Benelux, invite toute personne à l’exposition officielle de l’œuvre d’art « Mama Muilu, femme inspirante’’, réalisée dans le cadre du projet « A nous l’histoire » de l’égalité des chances ce jeudi à Bruxelles», a annoncé PitshouMatouasilua, coordonnateur de l’Asbl « TokanisaMboka », opérant en Belgique.
Cette œuvre d’art qui porte la signature du jeune plasticien congolais Jonathan Kanku a été aussi présentée le 8 septembre dernier, au conseiller du chef spirituel et représentant légal de l’église Kimbanguiste, André MbenzaKiangani à Nkamba, avant de s’envoler vers la Belgique. «Les autorités de Nkamba ont loué l’initiative et ont félicité l’auteur du projet, aussi l’artiste réalisateur de l’œuvre, Pitchou, qui est un fils de la maison», a fait savoir le manager de ¨TokanisaMboka¨.
Dans le cadre du même projet, l’opérateur culturel PitshouMatouasilua accompagné par l’artiste Jonathan Kankumbiya, avaient présenté, au début de ce mois, la même œuvre d’art à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de la RDC, YollandeElebe. En dehors de l’ambassade de la RDC, dans la ville de Bruxelles en Belgique, l’exposition de cette œuvre de l’esprit, en hommage à Mama MuiluKiawangaNzitani, épouse du prophète Simon Kimbangu et visionnaire du mouvement religieux ¨Kimbanguiste¨, a été également annoncée cette année, au square Léopoldville dans la même ville.
Figure emblématique de l’église Kimbanguiste, Marie MuiluKiawangaNzitani est décédée le 27 avril 1959. Elle a conduit le mouvement « Kimbanguiste » de 1921 à 1959, en l’absence de son époux condamné à mort à la prison centrale d’Elisabethville, actuel Lubumbashi, rappelle-t-on.