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Fin à Niamey de la Conférence Internationale sur la protection sociale en santé : Plusieurs recommandations formulées


  13 Mai      74        Santé (15361),

 

Niamey, 13 Mai (ANP)- Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a présidé, ce vendredi 13 mai 2022 à l’hôtel Radisson Blu de Niamey, la cérémonie de clôture des travaux de la conférence internationale sur la protection sociale en santé, ouverts à Niamey depuis le 10 Mai 2022.

Avec comme crédo « un chemin de lutte contre les inégalités », cette conférence a vu la participation de plus de 300 personnes en présentielle et en ligne. Les participants ont formulé plusieurs recommandations.

Dans son message de clôture, le Ministre chargé de la santé publique a indiqué « qu’il a retenu dans les discussions de ces quatre (4) jours quelques messages clés, à savoir la nécessité de mettre les soins de santé primaires au cœur de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU), le besoin pour nos Etats respectifs de créer un espace fiscal pour le financement de la protection sociale en santé et par ricochet la CSU ».

Il a également noté la nécessité d’avoir « une approche multi acteurs et multisectorielle, ainsi qu’une meilleure coordination de nos Partenaires Techniques et Financiers dans la marche vers la protection sociale universelle et la réduction des inégalités sociales et économiques ».

Aussi, un autre message des travaux, a précisé Dr Idi Illiassou Mainassara, « est la nécessité de construire de manière plus opérationnelle les moyens d’adresser les iniquités d’accès aux services ».

« Les enseignements tirés de ces quatre jours de réflexion, que je qualifierai volontiers de benchmark collectif ajoutés à nos propres expériences devraient permettre au Niger de construire une vision commune vers la CSU, et la réduction des inégalités sociales » a laissé entendre le Ministre de la santé publique.

Selon Dr Idi Illiassou Mainassara, «pour éviter que cette conférence ne soit une conférence de trop pour nos pays, et pour en tirer le meilleur parti, j’invite solennellement les organisateurs, à savoir Enabel, OMS, OIT et Be-cause Health à nous appuyer dans l’opérationnalisation de certaines des bonnes pratiques issues des débats».

Il a ensuite demandé aux acteurs concernés de les « accompagner pour élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre de protection sociale en santé comme un moyen pour notre pays de progresser vers la CSU ».

Cette feuille de route, note-ton, devra être la boussole des deux principales réformes, il s’agit de la réforme des gratuités et du développement de l’assistance maladie à l’échelle des départements, et seront toutes deux, chapeautées par un même organisme, l’institut National d’Assistance Médicale (INAM).

Il a, enfin, réitéré, à tous les participants ses remerciements et une mention spéciale à l’ANEC pour leur forte implication en vue de la réussite de cet évènement.

Auparavant, le Représentant des participants a lu une déclaration dans laquelle il a indiqué que « l’ordre des soins va de pair avec les mesures de protection sociale en santé », avant d’ajouter que ‘’la création de protection sociale en santé ne peut être graduelle géographiquement comme par rapport au paquet de soins ouvert conforme à la philosophie de l’introduction santé universelle de l’organisation mondiale de la santé ‘’.

Dans ce contexte, ils déclarent, « qu’ils reconnaissent qu’il existe une vraie volonté politique chez les pays participants qui doivent se traduire sur le terrain en initiatives concrètes ».

La fragmentation du système de financement de santé est une difficulté importante partagée par tous les pays, elle donne à l’inefficacité et à l’inefficience tous les investissements de la protection sociale de santé.

Les participants ont également formulé des recommandations à l’endroit des gouvernements des pays participants. Ainsi demandent-ils à ‘’nos Etats d’accélérer dans un cadre juridique pour la réalisation de la protection sociale de santé. Ce cadre doit permettre de définir les responsabilités et les droits de toutes les parties prenantes’’.

Ils recommandent aussi la mise en place d‘un métier du dialogue social inclusif afin que la population puisse s’exprimer. Ce dialogue doit être institutionnalisé.

Les autorités doivent également accélérer non seulement la disponibilité des moyens financiers mais également les compétences techniques qui doivent permettre en montage technique et stratégique de la protection sociale de santé.

Les participants reconnaissent qu’un registre social des personnes et des familles vulnérables est un outil essentiel pour créer la protection sociale en santé et recommandent sa reproduction.

En termes de financement, les participants demandent aux Etats de libérer suffisamment de budget pour la protection sociale en santé car la gouvernance budgétaire permet de mobiliser les ressources additionnelles.

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