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Fin de mission des forces Barkhane et Takuba au Mali


  17 Février      70        Politique (25356),

 

Abidjan, 17 fév 2021 (AIP)- Le Président français Emmanuel Macron, a annoncé jeudi 17 février 2022, le retrait total et définitif des forces Barkhane et Takuba au Mali, qui seront redéployées au Niger, en appui aux opérations contre le terrorisme dans la région du Sahel.

Après un dîner de travail à l’Élysée auquel ont pris part une trentaine de dirigeants africains et européens, la France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé le retrait des forces militaires du Mali, après neuf ans d’intervention militaire contre les djihadistes.

Les forces de Barkhane et Takuba vont donc quitter le Mali lors d’un « retrait coordonné », a déclaré Emmanuel Macron, au cours d’une conférence de presse.

« Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali », a énoncé le chef de l’État français, qui précise que le retrait des troupes françaises prendra quatre à six mois.

La France et ses partenaires européens ne partagent pas la « stratégie » et « les objectifs cachés » de la junte de Bamako, a déclaré Emmanuel Macron pour expliquer le retrait militaire du Mali.

« Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d’autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés. C’est la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui au Mali. La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier, elle ne doit pas, sous prétexte d’être une priorité absolue, se transformer en exercice de conservation indéfinie du pouvoir », a-t-il affirmé.

« En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes », les pays estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel.

Quelque 2 500 à 3 000 soldats français resteront déployés dans le Sahel après le retrait du Mali, a rajouté le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni.

Les pays signataires ont convenu de poursuivre leur action contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment au Niger et dans le golfe de Guinée, des régions devenues des « priorités de la stratégie d’expansion » d’al-Qaïda et du groupe État islamique, a déclaré Macron.

« Afin de contenir la potentielle extension géographique des actions des groupes armés terroristes en direction du Sud et de l’Ouest de la région, les partenaires internationaux indiquent leur volonté d’envisager activement d’étendre leur soutien aux pays voisins du golfe de Guinée et d’Afrique de l’Ouest, sur la base de leurs demandes », précisent-ils dans leur déclaration conjointe. Des militaires européens participant au groupement de forces spéciales Takuba seront repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali, a ajouté Emmanuel Macron.

Actuellement, 4 600 militaires français sont déployés dans la bande saharo-sahélienne dont 2 400 au Mali, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni, lors d’un point de presse à Paris.

La France juge que « Al-Qaïda et Daech ont choisi de faire de l’Afrique, du Sahel en particulier, et maintenant de manière croissante le Golfe de Guinée, une priorité de leur stratégie d’expansion ».

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