Niamey, 21 sept (ANP)- Le Ministre de la Communication, des postes et de l’Economie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a présidé, dans la soirée de ce samedi 21 septembre 2024, la cérémonie de clôture du Forum National des Journalistes et Communicateurs tenu du 19 au 21 septembre à Niamey.
Ce Forum avait pour thème, ‘’ Quelles contributions des journalistes et communicateurs à la promotion de la paix et des droits de l’homme dans le contexte de la mise en place de la résilience pour la sauvegarde de la patrie’’.
Ce forum vise à outiller les hommes et femmes des médias sur l’éthique et la déontologie du métier, mais également à créer un cadre d’échange entre les journalistes, communicateurs et les organisations de la société civile féminine venues de la région de Tahoua et Zinder.
En prononçant son allocution, le ministre en charge de la communication, s’est réjoui de l’interet avec lequel les participants ont suivi ce forum, ce qui montre, selon lui, leur engagement ‘’dans la mise en œuvre de cette thématique de ce forum qui s’active sur la mise en œuvre de la loi sur la répression de la cybercriminalité, le rôle des médias dans la promotion des droits de l’homme et l’agenda femme paix et sécurité’’.
Au vu du contexte actuel, le ministre Raliou a tenu à les interpeller à »faire preuve de responsabilité notamment dans l’exercice de leur métier » tout en s’engagérant à suivre avec sérieux, les recommandations faites afin de les mettre en application.
Le Représentant résident du Haut Commissariat du Système des Nations Unies aux Droits Humains, M. Omer Kebiwou Kalameu a pour sa part, rappelé que cette clôture coïncide avec la célébration de la journée internationale de la paix , le 21 septembre, avec pour theme cette année, ‘’ promouvoir une culture de paix’’, une journée ‘’qui célèbre le pouvoir de la solidarité internationale au service de la promotion d’un monde pacifique, prospère, juste, inclusif et durable’’.
A cet effet, il a exhorté les participants à continuer à être des partisants de la paix partout, car ‘’il n’y aura jamais de prospérité et de développement sans la paix, la sécurité et le respect des droits humains’’.
‘’Pendant ces trois jours de débats et de réflexions, nous avons abordé des questions cruciales qui touchent à l’avenir du Niger ainsi qu’au rôle des médias et communicateurs dans la promotion de la paix, des droits humains et de la justice sociale’’ a-t-il réaffirmé félicitant ainsi les participants ainsi que les panelistes et formateurs pour leur engagement sérieux et la qualité de leur contribution durant ces trois jours.
Les participants, à leur tour, ont tenu à saluer le ministère de tutelle pour l’organisation de ce forum, les partenaires techniques et financiers notamment la Haute Autorité du système des nations Unies aux droits Humains et l’ONU-FEMME ainsi que les formateurs sans le concours desquels, ces travaux ne seront pas un succès.
Par ailleurs, ils ont formulé des recommandations à l’endroit des plus hautes autorités notamment la mise en place de l’observatoire national de la communication pour réguler ce secteur au cour de la transition, la révision de la loi de la cybercriminalité, l’adoption d’une loi sur la presse électronique en vue de contribuer à la régularisation du secteur de la presse en ligne et la lutte contre la désinformation sur les réseaux sociaux et bien d’autres.
A l’endroit des organisations socio-professionnelles du secteur des médias, il est notamment recommandé de veiller au respect du code d’éthique et de déontologie du journaliste professionnel ainsi que la Charte des journalistes professionnels dans leurs pratiques quotidiennes, l’instauration d’une culture du journalisme responsable dans tous les organes de presse nationaux, soutenir les activités de consolidation et préservation de la paix menée par les OSC.
A cet effet, une déclaration a été faite par les participants à l’issue des travaux pour réaffirmer une fois de plus, leur attachement à la vision du Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, leur engagement à privilégier dans l’exercice de leur métier, l’interet et l’integrité du pays et à contribuer à la consolidation de la paix et au respect des droits humains, à favoriser un climat propice à une franche et responsable collaboration entre les organes de presse et les OSC et à soutenir les actions visant à accélérer la mise en œuvre du plan d’action national de deuxième génération de l’Agenda Femme, Paix et sécurité et à promouvoir la participation des femmes dans le processus de paix.
Par ailleurs, un cadre national d’actions a été mis en place en vue de permettre aux médias et les OSC féminines à œuvrer ensemble dans la promotion des droits humains, femmes, paix et sécurité