Libreville, 10 Novembre (AGP) – Le secrétaire général de l’Association Nationale des Footballeurs Professionnels du Gabon (ANFPG), Stéphane Nguema et d’autres membres qui avaient effectué le déplacement sur Bongoville, lieu de casernement des Panthères, afin d’y aller chercher un soutien de leur part, n’ont malheureusement pas pu entrer en contact avec ces derniers a-t-on appris ce mercredi.
L’occasion était trop belle pour ne pas la saisir. Après les marches pacifiques initiées à Libreville et Owendo auprès des départements concernés afin de se faire entendre et signifier leur peine face à un National-Foot toujours au stade des intentions, l’Association Nationale des Footballeurs Professionnels du Gabon (ANFPG) a déporté son programme de manifestations dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est), plus précisément dans la localité de Bongoville, lieu de regroupement de l’équipe nationale du Gabon. Laquelle s’apprête à livrer, dans quelques jours, ses deux derniers matchs comptant pour les éliminatoires du mondial 2022 au Qatar.
L’objectif était assez simple, aller à la rencontre de leurs collègues internationaux pour y recevoir leur soutien afin qu’ils plaident auprès des décideurs pour le dénouement de cette situation, devenue alarmante pour ces derniers. Sauf que sur le terrain, tout ne s’est pas passé comme prévu. Les émissaires de l’ANFPG, avec à leur tête, l’ex-international gabonais, Stéphane Nguéma, ont tout simplement été éconduits une fois arrivés à l’hôtel où sont logées les Panthères.
Ce malgré les correspondances adressées à la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot), faisant état de la nature de ce déplacement. Le plus «dramatique» de cette nouvelle affaire qui ne manquera pas d’ailleurs de faire jaser, c’est l’attitude des joueurs de la sélection nationale du Gabon qui, bien qu’informés de la présence de quelques membres de l’association dont certains sont d’ailleurs membres, n’ont pas marqué le moindre stop, à leur passage dans le bus, devant ceux-là qui semblent pourtant être, jusqu’à preuve du contraire, leurs collègues bien qu’évoluant au pays.
Sans être dans les secrets des dieux, et en attendant la réaction de la Fégafoot, il est fort à parier que les risques liés à la contamination du Covid-19 ont pu être à l’origine de cet incident, qui aurait néanmoins pu être évité. Il est probable que les dirigeants de la fédération aient simplement voulu jouer la carte de la prudence, en évitant tout contact des joueurs avec des personnes étrangères ou venues de l’extérieur de la bulle sous laquelle est placé le groupe à 48 heures seulement du match contre la Libye.
