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Gabon : Batterie de mesures pour maîtriser les dépenses publiques


  25 Juin      118        Economie (20955), Finance (1502),

 

Libreville, 25/06/2018 (MAP)- Le gouvernement gabonais vient de prendre une batterie de mesures pour maîtriser les dépenses publiques, le but étant d’optimiser le fonctionnement de l’Etat, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence gabonaise Ike Ngouoni Aila Oyouomi.

Adoptées jeudi dernier en conseil des ministres et prises sur la base des conclusions d’une Task force réunissant pendant un mois une centaine d’acteurs de l’administration publique, les réformes de l’administration deviennent une nécessité vu le déséquilibre important des dépenses publiques engendré notamment par une masse salariale hypertrophiée et l’absence d’une politique d’exonérations fiscales et douanières cohérente, a expliqué le porte-parole lors d’une conférence de presse tenue à cet effet.

Parmi les mesures, il a cité le gel des concours, des mises en stage, des titularisations, avancements et reclassements pour une durée de trois ans et des décotes de 15 % de traitement de l’ensemble des institutionnels et autres autorités administratives, de 10% sur les rémunérations des cabinets et de 5% sur les autres fonctions administratives, notant que la masse salariale, qui représente un budget mensuel de 60 milliards FCFA, équivaut à 59% des recettes fiscales de l’année en cours tandis que la zone CEMAC fixe à 35% ce seuil.

De même, il a annoncé la réduction de la taille du gouvernement, précisant que cette mesure ne sera pas rétroactive mais vaudra, en revanche, pour le prochain gouvernement qui sera formé après les législatives prévues en 2018.

Pour Ike Ngouoni Aila Oyouomi, l’optimisation de la dépense publique allège mécaniquement le poids de l’Etat sur les entreprises, notant que l’objectif est de permettre au secteur privé de créer davantage de postes d’emploi.

Le gouvernement gabonais a revu à la hausse, dans son Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) 2018 adopté jeudi dernier en conseil des ministres, les prévisions du cadre macro-économique et budgétaire du pays.

Selon le projet de loi, les opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et charges devraient s’élever en 2018 à 2.773,2 milliards de FCFA (plus de 4,162 milliards d’euros), contre 2.673,8 milliards de FCFA (plus de 4,076 milliards d’euros) initialement prévues, soit une hausse de 3,7 % représentant un montant de 99,5 milliards de FCFA (près de 152 millions d’euros) et ce, en dépit des ajustements effectués sur les dépenses.

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