LIBREVILLE, 05 Nov. (AGP) – Organisé par l’ONG Agir pour la paix ce samedi 5 novembre 2022 à Libreville, le 1er sommet sur la médiation et le règlement des conflits, dont le thème était «Tous unis contre la haine», avait pour objectif d’attirer l’attention de tous quant à la nécessité de préserver la paix qui est, pour les organisateurs, un patrimoine culturel, ancestral, et comportemental.
Ce 1er Sommet sur la médiation et le règlement des conflits, organisé par l’ONG Agir pour la paix, a enregistré un panel d’invités composé de journalistes, religieux, enseignants et experts des forces de défense et de sécurité, en présence du Président d’honneur de cette association, Guy Ibrahim Membourou, par ailleurs ambassadeur du Gabon près le Royaume d’Arabie Saoudite, avec juridiction sur le Royaume de Bahreïn.
Les organisateurs ont voulu, à travers ce 1er sommet qui a réuni plusieurs acteurs de la société civile gabonaise, attirer l’attention de tout le monde quant à la nécessité de préserver «la paix qui est pour nous un patrimoine non seulement culturel, ancestral, mais aussi comportemental», a confié Maurice Yomo Okalas, Vice-président de l’ONG Agir pour la paix, et coordonnateur de ce 1er Sommet.
«Nous voulons attirer l’attention de toute la classe politique pour leur dire que les élections c’est bien. Mais nous ne voulons pas d’attaques, ni d’injures, encore moins de querelles, comme nous l’avons vu avec l’élection présidentielle récente au Brésil. Pour que le vivre ensemble puisse réellement avoir sa place au Gabon, il va falloir que nous réglions nos différends en famille. Parce que le Gabon est plus que les élections», a-t-il insisté.
Conscients de ce que la médiation évite les conflits, les haines, les participants, venus nombreux, ont longuement échangé sur les différents types de conflits qui ont occasionné des violences. «La discrimination, les préjugés et les malentendus entre les membres de différentes civilisations alimentent de plus en plus les discours extrémistes qui peuvent être exploitées par des courants dangereux de xénophobie, de racisme ainsi que de sectarisme menaçant ainsi la paix des générations actuelles et futures», ont fait savoir les panélistes.
L’ONG «Agir pour la paix», créée en 2015 pour faire face à la montée exponentielle de la violence verbale, œuvre pour la paix et le vivre ensemble. Elle a intensifié, à travers ce genre de rencontre, ses efforts en vue de renforcer sa capacité à résoudre les conflits en faisant notamment recours à la médiation et à la sensibilisation.
«Ce sont des conflits qui perdurent de nos jours. Nous les regardons arriver chez les autres, nous constatons aussi que les autres ont du mal à régler ces conflits par faute de bonne médiation. Nous sommes exposés, nous les pays neutres, parce qu’à la longue, ces fléaux risqueraient également de nous affecter», a averti le Vice-président de l’ONG »Agir pour la paix ».
Les participants ont ainsi été invités à mettre en pratique les différentes recommandations de ce 1er Sommet, en prélude aux élections futures que le Gabon connaîtra en 2023, pour ne pas que les conflits, vécus dans plusieurs pays (Mali, Burkina Faso, Tchad, etc.), ne soient une réalité au Gabon.
