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Gabon: Le porte-parole de la présidence édifie les médias sur la task force de la dette intérieure


  17 Novembre      64        Médias (2830),

 

Libreville, le 17 Novembre (AGP) – Le porte-Parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha a animé un petit-déjeuner de presse ce mardi 17 novembre à Libreville. Avec les médias locaux et internationaux, ce dernier a passé en revue les sujets d’actualités, dont la task force. Un audit rigoureux de la dette intérieure, commandité par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et exécuté par le cabinet PricewaterhouseCoopers.

C’est autour d’un petit-déjeuner de presse que le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Jessye Ella Ekogha à échanger ce mardi 17 novembre, avec la presse locale et internationale. Lors de cette rencontre, il s’est principalement appesanti sur la task force de la dette intérieure, inspirée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Faisant la genèse de cette initiative, qui a pour but principal de faire le diagnostic réel de la dette intérieure estimé à 700 milliards de frans CFA, mais surtout de permettre à l’Etat d’apporter des réponses à ses engagements sur des faits réels, le principal orateur a indiqué qu’elle se compose d’une équipe pluridisciplinaire qui comprend un certain nombre de corps de métiers venus des secteurs stratégiques.

Il s’agit entre autres, des commissaires aux comptes, des membres de régies financières (budget, impôts et douane), certains experts des travaux publics, du secteur social avec la Cnamgs, la Cnss, et même l’Agence judiciaire de l’Etat et le procureur de la République.

Chaque acteur selon sa spécificité, a ainsi contribué à faire des vérifications de terrain, à même de savoir si les marchés commandés par l’Etat dans le cadre de ses missions régaliennes avaient été correctement réalisés et à quel pourcentage. D’où la première validation de la dette intérieure estimée à environ 700 milliards de francs CFA, selon l’audit fait par le cabinet PricewaterhouseCoopers.

Revenant également sur les audits antérieurs, l’orateur a précisé qu’ils étaient sur ‘’pièces’’. «L’Etat a déjà fait différents audits avant la task force. Ces audits, qu’on appelle des audits sur pièces, c’est-à-dire, qu’on demande pour valider une dette, nécessitent préalablement six pièces, dont un bon de commande, la facture, le bon de livraison», a-t-il expliqué.

Sur la polémique autour du choix porté sur le cabinet international PricewaterhouseCoopers, le conférencier a dit que «C’est un appel d’offre qui a été fait pour crédibiliser cet audit, du fait notamment que le Gabon travaille avec des partenaires et des bailleurs de fonds internationaux».

Répondant aux questions de la presse, celui qui est également le conseiller spécial d’Ali Bongo Ondimba a rassuré les journalistes que l’opération en cours n’a pas pour vocation de régler des comptes à des individus. Mais plutôt à faire respecter les engagements de l’Etat vis-à-vis des opérateurs économiques.

Aussi, a-t-il rassuré que les fonctionnaires et les acteurs économiques indélicats seront poursuivis en justice. Après la task force sur la dette intérieure, un audit sur la dette du Gabon à l’internationale devrait d’ailleurs suivre. Ce qui correspond à l’engagement d’Ali Bongo Ondimba, dans sa lutte contre la corruption.

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