MAP Afrique du Sud : Jacob Zuma indemne après un accident de voiture (parti) MAP L’Afrique du Sud, un point chaud de la pollution atmosphérique dans le monde (Greenpeace) AIB Gestion des refugiés : le Mali, le Burkina et le HCR signent un accord tripartite révisé AIB Burkina : Le Premier ministre s’engage pour la restauration du parc Bangr Wéogo AIB Burkina : Plus de 10 milliards de FCFA engagés en 2024 pour booster la production locale de la volaille et du poisson APS SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Lancement officiel des activités du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall

Gabon: Les leaders syndicaux en séminaire de formation sur les calculs des Droits légaux


  9 Mai      33        Politique (25166),

 

Libreville, 09 Mai (AGP) – Les responsables des Syndicats et Fédérations ont pris une part active au séminaire de formation sur les calculs des Droits légaux, organisé le samedi 8 mai 2021, à la COSYGA, en présence du secrétaire général, Philippe Djoula.

Organisé ce week-end à Libreville par la Confédération des Syndicats du Gabon (COSYGA), le séminaire sur les calculs des Droits légaux a permis aux différents participants de revisiter les fondamentaux et de renforcer leur capacité sur cette problématique.

Pour les initiateurs, l’objectif de ces assises est de permettre aux différents participants de savoir comment calculer les différents droits légaux, notamment les congés, le préavis et l’indemnité de service rendu, en cas de démission, de départ à la retraite, de décès. Généralement, dans le contexte du plan social de l’entreprise, notamment le licenciement pour motif économique.

Le secrétaire général adjoint, Yves Parfait Mouviossi, du Syndicat national des salariés du Groupe Bolloré, a expliqué dans les détails cet ensemble. « J’ai eu le privilège d’animer l’atelier sur la rupture du contrat de travail sur le calcul des droits légaux. Il était question de parler de cet ensemble là. Qu’est-ce qui est fait réellement dans les bulletins? Quelles sont les parties imposables et celles qui ne le sont pas? Selon que l’on soit licencié ou démissionnaire, selon qu’on ait fait parti d’un départ volontaire ou de licenciement économique « , a-t-il indiqué.

Toutefois, le conférencier a invité les différents représentants syndicaux et même les responsables d’entreprises, à s’imprégner en ce qui concerne la loi au niveau du code du travail et les conventions collectives, ce qui est prévu en matière de droits légaux. Aussi, sur le plan social, notamment le prélèvement social et fiscal au niveau de la CNSS.

Brigitte Ada Mendogo, secrétaire général ODESTRAG, s’est dite satisfaite d’avoir été édifiée sur le calcul des droits légaux devant servir à tous à l’avenir. « Je remercie la COSYGA de nous avoir fait bénéficier de ces enseignements riches relatifs aux calculs des droits légaux. Au secrétaire général Philippe Djoula, grand merci « , s’est-elle réjouie.

Prenant la parole, le secrétaire général de la COSYGA a réitéré l’importance de la complémentarité et de la solidarité syndicale. « L’importance de l’union des confédérations syndicales est de magnifier la dynamique de la solidarité recherchée pour l’atteinte de nos objectifs pour l’intérêt commun pour le bien des travailleurs. Notre objectif aujourd’hui dans cet exercice, c’est de voir comment déjà dans chaque entreprise, essayer de mettre en place des accords d’établissements pour revoir les différents taux d’indemnités des services rendus. Si dans chaque entreprise on peut déjà trouver des solutions, c’est bien « , a précisé Philippe Djoula, avant de prendre en exemple le cas du Groupe Bolloré.

Les Syndicats et Fédérations ont fustigé l’arrêté n° 0052/MEFPTFPDS du code du travail, dont la régularité reste limitée à la durée des décisions gouvernementales de lutte contre la propagation du Covid-19, qui met à mal les droits des travailleurs au Gabon. Interpellant les plus hautes autorités gabonaises a revoir cet arrêté.

En rappel, la mise en place d’une allocation de chômage technique encadrée par l’arrêté n° 0052/MEFPTFPDS est prise en application de l’article 36 alinéa 12 du Code du travail. Celle-ci est fixée entre 50 et 70% du salaire mensuel brut hors primes et indemnités des travailleurs impactés totalement par les mesures de protection et de prévention liées à la lutte contre la propagation de la Covid-19, à l’exception des travailleurs à faible revenu compris entre 80 000 et 150 000 francs CFA, dont les salaires devront être intégralement maintenus.

Dans la même catégorie