Libreville- La 26ème session de la commission africaine des statistiques se tiennent depuis ce lundi 4 novembre et ce jusqu’au 8 novembre 2018 à Libreville, avec pour objectif le suivi du développement des statistiques agricoles sur le continent africain.
Cette rencontre qui se tient tous les deux ans depuis 1962 et qui reste un forum important pour échanger sur la situation des statistiques alimentaires et agricoles, permettra, entre autres, le mesurage des statistiques sur la sécurité alimentaire et de passer en revue le programme mondial du recensement de l’agriculture, ainsi que la dimension genre.
«Je voudrais tout simplement souhaiter que cette 26ème session de la commission africaine des statistiques agricoles qui se tient au Gabon, pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées, soit l’une des plus fructueuses et que les échanges puissent contribuer de manière significative au développement des statistiques agricoles en Afrique, pour les meilleures conditions de vie pour les peuples africains», a affirmé Helder Muteia, coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.
Ne disposant pas des données récentes sur la question agricole depuis 40 ans, comme l’a souligné le directeur général de la statistique, Francis Thierry Tiwinot, le Gabon a profité de la circonstance pour annoncer le lancement, dans les prochains jours, de sa collecte des données agricoles. Ceci, en collaboration avec la FAO et la Banque mondiale.
«Concernant le Gabon, cela fait 40 ans que nous n’avons pas fait la collecte sur l’agriculture, c’est que nous amener avec la FAO en collaboration avec la banque mondiale de préparer le recensement sur l’agriculture dont la formation des agents vient de se terminer et l’opération débutera dans quelques jours», a précisé Francis Thierry Tiwinot, Directeur général de la statistique.
