Libreville, 21 Janvier (AGP) – Les organisations syndicales des secteurs du parapublique et du privé contre la réforme actuelle du Code du travail ont fait une déclaration à la presse, ce mardi 21 janvier, à Libreville, au cours de laquelle ils ont confirmé que la grève annoncée du jeudi 23 au lundi 27 janvier prochains aura belle et bien lieu, du fait, disent ils, de l’immobilisme des pouvoirs publics depuis l’introduction de leur préavis de grève, le 16 janvier dernier.
Réunis ce mardi 21 janvier 2020 au siège au de la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL), sis au quartier Nkembo, à Libreville, une grande frange des organisations des travailleurs du privé et du parapublic, en rupture avec la mouture actuelle du Code du travail, ont fait une déclaration commune, pour confirmer leur menace de grève d’avertissement prévue du jeudi 23 au lundi 27 janvier prochains. Conformément à leur préavis de grève déposé sur la table du Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, le 17 janvier dernier. Les syndicalistes réclament du gouvernement de «réviser la copie de son projet du Code de travail capitaliste et esclavagiste», à travers une rencontre tripartite (gouvernement, patronat et travailleurs.
Au cours de cette rencontre, ils ont aussi dénoncé «le comportement antisyndical de plusieurs leaders des confédérations qui s’illustrent par des messages de boycott, au mépris du principe de solidarité syndicale, de la volonté des bases syndicales et des travailleurs». Tout en demandant aux travailleurs de ne pas prêter attention aux messages de «ces leaders dépassés, en perte d’objectivité et de bon sens».
La déclaration s’est achevée sur une invite faite aux travailleurs de tous les secteurs du parapublic et du privé à rester «unis et mobilisés», en attendant le mot d’ordre de grève. Parmi les signataires de la déclaration, la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL), Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), ainsi que les syndicats sectoriels des mines de manganèse COMILOG et de Nouvel Gabon Mining (SYNATIEX, SYMIGA, SYLTRAC, SYNAC ET SMIC) de l’eau et de l’électricité de la SEEG ( SUNATEE+), du Bois de Rougier Gabon (SYNTRARGA), de GSEZ (SYLTRA-GSEZ PORTS), des Dokers (SYNADO), du Groupe Bolloré (SYLTRA-GB), du Contrôle aérien de l’ASECNA, de Brasseries SOBRAGA (SYTRABGA), Établissement de crédits (SYNEC), des Organismes de sécurité sociale (SYNA-CNSS, SYPCNSS, SYNAPPS) etc.
AGP/CBO