Libreville, 18 Mars (AGP) – Le Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, a lancé un appel à l’endroit des milliardaires gabonais, pour sortir le pays de la problématique du chômage en milieu jeune.
Le chômage des jeunes au Gabon a atteint des proportions inquiétantes ces dernières années. Le constat est alarmant. De plus, l’inadéquation formation-emploi rend encore plus difficile l’équation pour de nombreux jeunes diplômés et formés.
Si les formations ne correspondent pas toujours aux besoins des entreprises; bien de pistes de solutions sont à préconiser par ailleurs, en réponse audit phénomène grandissant. Au nombre de celles-ci, on cite, des incubateurs des entreprises jeunes, du Fonds national d’aide social (FNAS), voué, entre autres, aux activités génératrices de revenus (AGR) devant garantir aux Gabonais économiquement faibles (GEF) les moyens de leur émancipation (structure dissoute malheureusement lors du Conseil des ministres du 26 février 2019.
La tranche des 20-29 ans serait la plus touchée et constituerait 20% des chômeurs du pays. Selon des données officielles, il faut trouver des solutions et le gouvernement gabonais est engagé via des programmes pour lutter contre ce phénomène. Toute chose qui intéresse le Vice-président de la République Gabonaise, Pierre Claver Maganga Moussavou, qui a récemment réagi sur sa page officielle Facebook.
Il est d’ailleurs formel à propos : «Si tous les hommes politiques milliardaires utilisaient le minimum pour créer des emplois, il n’y aurait plus de chômage dans ce pays», peut-on lire. Le natif de Moutassou, dans la Ngounié, au Sud du Gabon et homme d’affaires, a invité la classe gabonaise de milliardaires à mettre les mains dans les poches pour vaincre le chômage dans le pays. Il s’agit de la philanthropie en riposte au chômage des jeunes au Gabon.
L’homme d’affaires gabonais, qui n’est plus à présenter, est un riche propriétaire terrien à Mouila, dans sa Ngounié natale. Chantre de la provincialisation, il vient de lancer un appel aux fonds pour ceux de son rang. Mais au nombre de combien sont-ils à même de répondre à cette invite?
